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SECOURISME – PREMIERS SECOURS

 

Pourquoi apprendre les gestes qui sauvent ?

Chaque année, 10 000 vies pourraient être épargnées si 20 % de la population française connaissait les gestes d'urgence.

Selon un sondage, 93 % des personnes interrogées jugent qu'il est "important" de se former aux premiers secours. Mais, de la théorie à la pratique, l'écart est grand et, dans la réalité, moins de 7 % des Français sont initiés à l'urgence.

Environ 7 000 à 8 000 Français décèdent chaque année des suites d'un accident de la route, 15 000 d'un accident domestique et 1 000 d'un accident du travail. Quant au nombre de blessés, il a dépassé 167 000 en 1999 sur la route parmi lesquels 3 000 personnes handicapées à plus de 50 %. Et, ce sont 5 millions d'individus qui subissent annuellement un accident de la vie courante. Or, on estime que la moitié de ces tragédies pourraient être évitées, si davantage de personnes savaient pratiquer les gestes élémentaires de sauvetage en attendant l'arrivée des premiers secours.

Des chances de survie accrues grâce au premier sauveteur et à la défibrillation

Les experts de la Croix-Rouge estiment "que si le secouriste du premier instant est relayé rapidement par des secours spécialisés, dotés entre autres d'appareils de défibrillation semi-automatique, les chances de survie d'une victime d'un arrêt cardiaque sont augmentées de 20 %". En revanche, "si ce premier secouriste est absent du lieu de l'accident, ces chances se réduisent à 2 à 3 %".

En effet, pour être efficace, un choc électrique doit être administré dans les 5 premières minutes qui suivent l'arrêt cardiaque. Or, dans les grandes villes, les secours n'arrivent sur les lieux qu'au bout de 10 minutes au minimum. La diffusion de ces appareils aux policiers et aux pompiers bien sûr, mais aussi aux personnes en contact avec le public comme le personnel aérien permettrait de préserver encore davantage de vies.

Les secours sont organisés en France de façon complémentaire entre les SAMU et les SMUR, les sapeurs-pompiers, la Croix-Rouge Française, ainsi que la fédération nationale de la protection civile.

Environ, 200 000 personnes sont ainsi secourues annuellement par la Croix-Rouge (par exemple). Et plusieurs autres milliers par la protection civile.

 

Les Français ne cernent pas les missions du SAMU

D'après une étude Ifop pour Maaf et Samu de Paris, les Français n'ont pas complètement cerné les missions du Samu. Seuls 56% d'entre eux composent le 15 en cas d'urgence médicale. Les patients et leurs proches estiment qu'une équipe du Samu doit intervenir surtout pour une mission de réanimation. 

Selon une majorité de Français (79%), le Samu ne traite que des urgences vitales.

Près de la moitié des Français (44%) trouve une autre solution que le Samu en cas d'urgence médicale pour prendre en charge une situation d'urgence. 19% téléphonent à leur médecin traitant, 13% conduisent le patient à l'hôpital le plus proche, 7% appellent une association de permanence de soins et 4% composent un autre numéro d'urgence. 

Une méconnaissance des missions du Samu

Non seulement les Français sont nombreux à envisager d'autres alternatives au Samu, mais en plus ils estiment que l'équipe du 15 n'intervient qu'en cas d'urgence. Pour preuve, plus des trois quarts des répondants disent composer le numéro en cas de difficulté brutale à respirer, à parler, à bouger une jambe, en cas de perte de connaissance, de convulsions, de douleur violente dans la poitrine depuis vingt minutes... À l'inverse, seuls deux Français sur dix appellent le Samu pour une permanence des soins. Par exemple, seuls 23% font appel aux médecins du Samu si un enfant présente une fièvre de 39°C depuis 24h.

Car, selon une majorité de Français (79%), le Samu ne traite que des urgences vitales. Seuls 57% pensent que ce service d'aide gère aussi les urgences en dehors de l'hôpital et 51% la coordination du secours médical. Peu de Français savent que le Samu dispense des conseils médicaux (24%) ou peut ordonner l'envoi d'un généraliste à domicile (26%). 

 

En cas d'urgence, quel numéro faut-il appeler ??

La loi conseille d'appeler le Samu (15) en cas de maladie et d'urgence et les sapeurs-pompiers (18) en cas d'accident, "mais cette différence est parfois difficilement perceptible pour le public", indique Pascal Cassan.

Néanmoins, le point fort du 15 est de pouvoir avoir au téléphone immédiatement un médecin si nécessaire et il doit donc être privilégié si l'on recherche un conseil médical. De fait, dans de nombreuses régions, les services sont parfaitement interconnectés.

Par exemple, après appel du 15 , le médecin régulateur enverra une équipe de réanimateurs du Samu si le malaise paraît grave, ou une équipe de secouristes (sapeurs-pompiers, Croix-Rouge...) si cela lui semble moins sérieux. Dans d'autres cas, il conseillera tout simplement l'appel d'un médecin libéral lorsque le problème est d'ordre médical.

Un autre numéro à connaître est le 112 , numéro unique mis en place par l'Union européenne depuis 1998. Il est opérationnel dans un nombre croissant de pays (Belgique, Espagne, Allemagne, Italie...). C'est le numéro à composer à l'étranger lorsque vous ne possédez pas les numéros d'appel des services d'urgence locaux. De même, les étrangers se déplaçant dans notre pays pourront faire le 112 s'ils ne connaissent pas le 15 ou le 18 . L'appel sera alors automatiquement transmis sur le 15 ou plus souvent sur le 18 .           

Dans tous les cas, essayez de conserver toute votre présence d'esprit lorsque vous appelez les services d'urgence. Ainsi, n'oubliez pas de préciser à votre interlocuteur le numéro de téléphone à rappeler si la communication est interrompue, l'adresse exacte du lieu où il faut intervenir, le nombre de victimes et la gravité de leur état.

 

Les 4 étapes pour porter secours

Quelle que soit la situation d'urgence, il importe d'apprécier correctement la situation et de réaliser les gestes de premiers secours de manière appropriée.

 

1. Sécurisez le lieu de l'accident et les personnes impliquées

Evaluez les conditions de sécurité et vérifiez qu'il n'existe aucun danger supplémentaire (circulation, incendie, électricité...).

N'approchez le lieu de l'accident que si cela ne présente aucun risque pour vous. Dans la mesure du possible, assurez la sécurité des victimes et des autres personnes présentes.

Si la situation est dangereuse et si vous ne pouvez agir sans prendre de risque, alertez les services d'urgence. Etablissez un périmètre de sécurité autour du lieu de l'accident en attendant l'arrivée des secours.

 

2. Appréciez l'état de la victime

Présentez-vous et expliquez à la victime ce que vous allez faire afin de la rassurer. Vérifiez qu'elle est consciente et respire normalement. Le pronostic vital est souvent en jeu en cas d'altération de la conscience ou de la respiration. Ces éléments seront à transmettre aux secours.

 

3. Demandez de l'aide

Si vous avez besoin d'aide, alertez les services d'urgence :

Le 18 : les sapeurs-pompiers pour tout problème de secours, notamment accident, incendie.

Le 15 : le Samu pour tout problème urgent de santé, c'est un secours médicalisé.

Le 17 : la police ou la gendarmerie pour tout problème de sécurité ou d'ordre public.

Le 112 : numéro d'appel unique des urgences sur le territoire européen, recommandé aux étrangers circulant en France et aux Français circulant à l'étranger.

Le 115 : le Samu social pour toute personne qui présente une détresse sociale comme les personnes sans domicile ou sans abri et exposées aux intempéries.

Vous devez pouvoir fournir aux services d'urgence

  • le numéro de téléphone ou de la borne d'où vous appelez,

  • si nécessaire, votre nom,

  • la nature du problème (maladie ou accident),

  • les risques éventuels (incendie, explosion, effondrement...),

  • la localisation précise de l'événement,

  • le nombre de personnes concernées,

  • l'état de chaque victime,

  • les premières mesures prises,

Vous devez également répondre aux questions qui vous seront posées par les secours ou par le médecin.

 

4. Effectuez les gestes de premiers secours

Dispensez les gestes de premiers secours de façon calme et non précipitée.

 

 

Une victime s'étouffe … QUE FAIRE ??

Une personne s'étouffe et ne peut pas parler...

Que faites-vous ?

Chez les adultes, l'étouffement survient généralement au cours d'un repas, en présence d'autres personnes. Dans tous les cas, il faut agir vite !

 

Les étapes de l'intervention

La victime ne peut pas répondre (elle secoue éventuellement la tête), mais est consciente.

La victime ne peut ni parler, ni respirer, ni tousser. Elle peut émettre des sifflements ou tenter de tousser sans émettre de bruit.

Donnez un maximum de 5 claques dans le dos de la victime. Après chaque claque, vérifiez si tout rentre dans l'ordre.

Si les claques dans le dos n'ont pas d'effet, effectuez un maximum de 5 compressions abdominales.

Si le problème n'est toujours pas résolu, alternez 5 claques dans le dos et 5 compressions abdominales.

 

Si la victime perd connaissance, posez-la délicatement au sol et alertez immédiatement les secours, puis entreprenez une réanimation cardio-pulmonaire en commençant par effectuer 30 compressions thoraciques

Poursuivez la réanimation jusqu'à ce que les secours arrivent ou que la victime reprenne une respiration normale.

 

Technique : les claques dans le dos (adulte et enfant de plus d'un an)

Tenez-vous sur le côté et un peu en arrière de la victime.

Penchez-la vers l'avant en soutenant sa poitrine d'une main, ce qui permettra à l'objet obstruant les voies aériennes de ne pas s'enfoncer davantage dans la trachée.

Administrez un maximum de 5 claques entre les omoplates. Chaque claque a pour but de provoquer un mouvement de toux permettant de déloger l'objet.

Après chaque claque, observez si le corps étranger a été rejeté ou non. Dans l'affirmative, la victime reprend sa respiration et tousse, et il est inutile de lui donner d'autres claques dans le dos.

 

Technique : les compressions abdominales (adulte et enfant de plus d'un an)

Tenez-vous derrière la victime et placez vos bras autour de la partie supérieure de son abdomen.

Penchez la victime vers l'avant.

Placez un de vos poings fermés entre le nombril et l'extrémité inférieure du sternum.

Maintenez votre poing en place à l'aide de votre autre main. Enfoncez fortement votre poing vers vous et vers le haut. Recommencez ce geste 5 fois au maximum.

 

 

Une victime saigne beaucoup … QUE FAIRE ???

Lorsque le sang gicle ou coule de façon continue de la plaie, une pression doit être exercée directement sur celle-ci afin d'arrêter le saignement.

Les étapes de l'intervention

Evitez, si possible, tout contact avec le sang de la victime ; demandez-lui de comprimer elle-même sa blessure.

Sinon, exercez une pression directement sur la plaie avec vos mains protégées (gants jetables, sac plastique ou linge).

Allongez la victime en position horizontale.

Demandez à une personne présente d'alerter les secours ou faites-le vous-même si vous êtes seul.

Si la plaie continue de saigner, comprimez-la encore plus fermement.

Poursuivez la compression sur la plaie jusqu'à l'arrivée des secours.

Si vous devez vous libérer (par exemple pour aller donner l'alerte), appliquez un tampon relais pour remplacer votre compression manuelle.

Lavez-vous les mains après avoir effectué ces premiers secours.

 

Technique : la mise en place d'un tampon relais

  •  Le tissu mis à la place de la main doit être propre et recouvrir complètement la plaie qui saigne.

  • La substitution de la compression manuelle par le tampon relais doit être effectuée le plus rapidement possible.

  •  Le lien appliqué sur le tampon doit être assez large pour le recouvrir entièrement et assez long pour faire au moins 2 fois le tour du membre blessé.

  •  Le lien doit être suffisamment serré pour presser sur l'endroit qui saigne et éviter que le saignement ne reprenne.

  •  Si le tampon relais n'arrête pas totalement l'hémorragie, posez un second tampon, posé sur le premier pour augmenter la compression.

  •  En cas d'échec, reprenez la compression manuelle.

 

Une victime est inconsciente … QUE FAIRE ??

La victime ne parle pas, ne réagit pas mais elle respire

Si la victime est inconsciente, et si sa poitrine se soulève régulièrement, il faut libérer les voies aériennes et la placer en position latérale de sécurité.

 

Les étapes de l'intervention

Vérifiez que la victime ne réagit pas.

Libérez les voies aériennes.

Vérifiez que la victime respire.

Tournez la victime sur le côté en position latérale de sécurité.

Demandez à quelqu'un d'appeler les secours ; allez chercher de l'aide si vous êtes seul.

Vérifiez régulièrement la respiration de la victime jusqu'à l'arrivée des secours.

 

Technique : la libération des voies aériennes

En cas de perte de conscience, les muscles sont relâchés, ce qui provoque une obstruction desvoies aériennes par la chute de la langue dans le fond de la gorge.
Ce risque peut-être écarté en basculant la tête de la victime en arrière et en soulevant son menton.

Desserrez si vous le pouvez le col, la cravate ou la ceinture de la victime

Placez une main sur le front de la victime et basculez délicatement sa tête vers l'arrière.

Dans un même temps, positionnez l'extrémité des doigts de l'autre main sous le bout du menton de la victime et soulevez celui-ci pour décoller la langue du fond de la gorge et dégager ainsi les voies aériennes.

N'exercez aucune pression sur la région molle située sous le menton pour ne pas entraver la respiration.

Vérifiez la respiration de la victime :

Vérifiez que la poitrine se soulève et s'abaisse régulièrement.

Ecoutez les bruits de la respiration en approchant votre oreille de sa bouche.

Essayez de sentir le souffle de sa respiration en plaçant votre joue près de sa bouche pendant 10 secondes.

 

Technique : la mise en position latérale de sécurité (PLS)

Si la victime porte des lunettes, ôtez-les lui.

Assurez-vous que ses jambes sont allongées côte à côte. Si ce n'est pas le cas, rapprochez-les délicatement l'une de l'autre de manière à les placer dans l'axe du corps.

Disposez le bras de la victime le plus proche de vous à angle droit de son corps. Pliez ensuiteson coude tout en gardant la paume de sa main tournée vers le haut.

Placez-vous à genoux ou en trépied à côté de la victime.

Saisissez l'autre bras de la victime d'une main, placez le dos de sa main contre son oreille, de votre côté.

Maintenez la main de la victime pressée contre son oreille, paume contre paume.

Attrapez la jambe la plus éloignée de vous avec l'autre main, juste derrière le genou, et relevez-la tout en gardant le pied au sol.

Placez-vous assez loin de la victime, au niveau de son thorax, pour pouvoir la tourner sur le côté vers vous, sans avoir à reculer.

Faites rouler la victime en tirant sur sa jambe jusqu'à ce que le genou touche le sol.

Dégagez doucement votre main de sous la tête de la victime en maintenant son coude de votre autre main afin de ne pas entraîner sa main et d'éviter ainsi toute mobilisation de sa tête.

Ajustez la jambe située au-dessus de sorte que la hanche et le genou soient à angle droit.

Ouvrez la bouche de la victime d'une main, avec le pouce et l'index, sans mobiliser la tête, afin de permettre l'écoulement des liquides vers l'extérieur.

Demandez à quelqu'un d'appeler les secours ou bien allez chercher de l'aide si vous êtes seul.

 

 

POUR UN arrêt cardiaque - VOICI LES GESTES

Si la victime est inconsciente et ne respire pas normalement, des compressions thoraciques et des insufflations doivent être pratiquées.

 

Les étapes de l'intervention

Vérifiez que la victime ne réagit pas et ne respire pas normalement

Demandez à quelqu'un de prévenir les secours d'urgence (le 15 ou le 18) et d'apporter immédiatement un défibrillateur automatisé externe (s'il est disponible). Faites tout cela vous-même si vous êtes seul.

Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques.

Pratiquez ensuite 2 insufflations.

Alternez 30 compressions thoraciques et 2 insufflations.

Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours d'urgence arrivent et poursuivent la réanimation, ou que la victime reprenne une respiration normale.

 

Les gestes à faire :

Placez la victime sur un plan dur, le plus souvent à terre.

Agenouillez-vous à côté de la victime

Placez le talon d'une de vos mains au milieu de sa poitrine nue.

Placez le talon de l'autre main sur votre première main.

Solidarisez vos deux mains. N'appuyez ni sur les côtes, ni sur la partie inférieure du sternum.

Solidarisez vos deux mains. N'appuyez ni sur les côtes, ni sur la partie inférieure du sternum.

Positionnez-vous de façon que vos épaules soient à l'aplomb de la poitrine de la victime. Bras tendus, comprimez verticalement le sternum en l'enfonçant de 5 à 6 cm.

Après chaque pression, laissez la poitrine de la victime reprendre sa position initiale afin de permettre au sang de revenir vers le cœur. Maintenez vos mains en position sur le sternum.
 

La durée de la compression doit être égale à celle du relâchement de la pression de la poitrine.

Effectuez 30 compressions thoraciques à une fréquence de 100 par minute, soit environ 2 compressions par seconde.

Pratiquez ensuite 2 insufflations par la technique du bouche-à-bouche.

 

Technique : le bouche-à-bouche

Basculez de nouveau la tête de la victime vers l'arrière et soulevez son menton (Placez une main sur son front et pincez ses narines entre le pouce et l'index.

De l'autre main, maintenez son menton de telle sorte que sa bouche s'ouvre.

Inspirez normalement, penchez-vous vers la victime et couvrez entièrement sa bouche par la vôtre.

Insufflez lentement et régulièrement de l'air dans la bouche de la victime tout en vérifiant que sa poitrine se soulève. Chaque insufflation dure environ 1 seconde.

Tout en maintenant la tête de la victime basculée en arrière et son menton relevé, redressez-vous légèrement pour vérifier que sa poitrine s'abaisse à l'expiration.

Inspirez de nouveau normalement et pratiquez une seconde insufflation.

Repositionnez correctement vos mains et pratiquez 30 nouvelles compressions thoraciques.

 

 

CONCERNANT UN malaise cardiaque

Une personne se plaint d'une douleur thoracique...

Si la victime parle, se sent mal, il est indispensable de lui poser des questions et d'alerter le Samu-Centre 15 qui pourra juger du degré d'urgence.

Qu'observez-vous ?

La victime se plaint d'une douleur serrant la poitrine. La douleur peut irradier vers d'autres parties supérieures du corps (notamment le bras, l'épaule, le cou, la mâchoire inférieure ou l'estomac). Ces signes peuvent s'accompagner de difficultés respiratoires, de sueurs, de nausées, voire de douleurs abdominales.

Que devez-vous faire ?

Ne sous-estimez pas la situation : même si la victime prétend que ce n'est pas grave, elle doit immédiatement être prise en charge.

  •  Posez des questions à la victime : depuis combien de temps dure ce malaise ? Est-ce la première fois ? La victime a-t-elle été hospitalisée ou prend-elle des médicaments pour cela ?

  •  Demandez à une personne présente d'alerter immédiatement les secours (le Samu-Centre 15), ou faites-le vous-même si vous êtes seul.

  •  Mettez la victime au repos dans une position confortable (allongée ou, si elle le souhaite, en position semi-assise ou assise).

  •  Vérifiez régulièrement que la victime est consciente et respire normalement.

 

 

COMMENT SE FORMER aux GESTES DE premiers secours

Pour plus de renseignements : contactez la Croix Rouge ou la protection civile de votre département

 

PSC 1 : Prévention et secours civiques de niveau 1 (ouvert à partir de l'âge de 10 ans)

Le 1er août 2007, l'attestation de formation aux premiers secours (AFPS) est remplacée par le certificat de compétence de citoyen de sécurité civile Prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1, arrêté du 24 juillet). Ce changement s'accompagne de certaines modifications techniques et pédagogiques, ainsi que de l'apparition du défibrillateur automatisé externe (DAE) à l'usage du public. La formation devient « unité d'enseignement « prévention et secours civiques de niveau 1 » », un module de formation « prévention et secours civiques », inclus dans la filière « Actions citoyennes de sécurité civile » du « dispositif national de formation des citoyens acteurs de sécurité civile ». L'apprenant se voit délivrer en fin de formation un « Certificat de compétences de citoyen de sécurité civile — Prévention et secours civiques de niveau 1 ».

 

Le nouveau programme PSC1 depuis 2012 est :

  1. Alerte.

  2. Alerte et protection des populations.

  3. Arrêt cardiaque.

  4. Brûlures

  5. Hémorragies externes.

  6. Malaise.

  7. Obstruction des voies aériennes par un corps étranger.

  8. Perte de connaissance

  9. Plaies.

  10. Protection.

  11. Traumatisme.

 

 

Déroulement et Cout de la formation (Fiches PSC1 depuis 2012)

La formation initiale PSC1 dure entre 7h et 9 h de face à face pédagogique minimum. À la fin de la formation, le stagiaire doit être capable d'exécuter correctement les gestes de premiers secours destinés à protéger la victime et les témoins, d'alerter les secours d'urgence et d'empêcher l'aggravation de l'état de la victime et préserver son intégrité physique en attendant l'arrivée des secours. Elle permet de se voir attribuer un certificat de compétences de « Citoyen de sécurité civile ».

Elle est ouverte à tout le monde ; elle coûte environ 54 à 80 euros par personne (elle peut parfois être prise en charge par les structures scolaires ou les universités) et se fait avec un groupe de 10 participants maximum par moniteur, sans dépasser 30 participants (plusieurs moniteurs peuvent intervenir ensemble sur une même session).

C'est une formation basée essentiellement sur l'apprentissage pratique d'une démarche et de gestes :

  • en s'appuyant sur l'expérience et les connaissances des stagiaires, et les questions liées à leur propre contexte social et familial ou les risques qu'ils peuvent eux-mêmes couramment rencontrer dans cet environnement (parents malades, jeunes enfants, grossesse, conduite d'engins ou machines-outils, autres risques liés au travail…) ;

  • en démontrant la conduite à tenir à partir d'une simulation d'accident ;

  • en guidant l'apprentissage des gestes (le geste est répété sous la surveillance du moniteur) ;

  • en évaluant de manière formative l'apprentissage par un cas concret  : les stagiaires sont placés dans des situations d'accidents simulés avec effet de surprise et doivent agir comme si l'accident était réel (l'apprenant ne sait pas sur      quelle situation il va tomber, même si le geste à effectuer est sans surprise).

Il n'y a donc que très peu d'apprentissage théorique. L'apprentissage des gestes et les
simulations d'accidents fait appel à des maquillages (fausses plaies, faux écoulements de sang, …) réalisés sur des « victimes simulées » ( jouant un rôle), ainsi qu'à des mannequins d'entraînement pour certains gestes délicats comme la désobstruction des voies aériennes du nourrisson ou la réanimation cardio-pulmonaire qui ne doivent pas être pratiquées sur une personne qui ne les nécessite pas.

À l'issue de la formation, le stagiaire est capable  :

  • de reconnaître une situation anormale, d'analyser le risque ;

  • d'effectuer une protection rapide adaptée au risque ;

  • d'examiner rapidement l'éventuelle victime et d'effectuer des gestes pour préserver sa santé sans aggraver son état ;

  • de prévenir rapidement et efficacement les secours publics.

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Date de dernière mise à jour : 03/02/2023