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HOMOPHOBIE DANS LE MONDE ET EN FRANCE

 

En France, une personne homo, bi ou trans est agressée tous les trois jours

Les LGBTphobies se manifestent principalement par le biais d’insultes (45% des cas) et d’attitudes de rejet ou d’ignorance (58% des cas) contre les personnes trans, homo ou bi. 

On constatera ainsi davantage de propos injurieux dans les lieux publics, à l’école ou de la part du voisinage, tandis que les brimades, le dénigrement et les préjugés sont plus intervenus en famille, dans le milieu professionnel ou scolaire.

C’est d’ailleurs dans ces lieux relatifs à la vie quotidienne (travail, entourage, école) que les violences ne cessent d’augmenter, en particulier dans les lieux publics qui comptabilisent la grande majorité des agressions physiques, puis également dans le milieu familial et sur internet.

Les violences homophobes sur Internet augmentent d'année en année, notre association Equality combat depuis des années pour l'eradication de toute forme de haine sur internet.

 

Definition de l'Homophobie

L’homophobie est l'hostilité, explicite ou implicite, mais violente et agressive envers des individus dont les préférences amoureuses ou sexuelles concernent des individus de même sexe. Cette hostilité relèverait de la peur, de la haine, de l'aversion ou encore de la désapprobation intellectuelle intolérante envers l'homosexualité. L’homophobie englobe donc les préjugés sur l'homosexualité, lorsqu'ils se traduisent par des attitudes violentes, et les discriminations (emploi, logement, services) envers les homosexuels. « De même que la xénophobie, le racisme ou l'antisémitisme, l'homophobie paraît être une désignation de l'autre comme le mauvais contraire, inférieur ou anormal. » L'homophobie peut aller jusqu'au meurtre ou, plus souvent, à la condamnation à mort institutionnalisée. 

L'homophobie peut être de différentes natures : homophobie religieuse, homophobie clinique (en médecine, en particulier en psychiatrie, et en psychologie), homophobie anthropologique (au nom de la différenciation des sexes), homophobie idéologique (le nazisme, le stalinisme), et homophobie libérale, qui consiste à simplement tolérer les homosexuels tout en n'étant pas défavorable à leur discrimination. Le néologisme « homophobie » a été contesté en raison de sa structure.

Rappelons malgré tout un fait important : Etre homosexuel n'est PAS une maladie. Etre homosexuel n'est ni un crime ni une honte !!  Toute personne LGBT en France, a le droit de vivre, d exister, en toute liberté, en toute égalité sans etre discriminé ni catalogué comme des citoyens de seconde zone, tout en rappelant que les discriminations sont des actes punissables par la loi.....

Au même titre que le comportement raciste, antisémite ou xénophobe, l'homophobie n'est pas un terme de psychiatrie.

Les discriminations envers les homosexuels peuvent avoir des effets dévastateurs sur ceux qui la subissent, particulièrement à l’adolescence. On note une prévalence ( C’est-à-dire nombre des cas de maladies, d'accidents, de suicide, etc., qui surviennent dans une population donnée, sans distinguer entre les cas nouveaux et les cas ancien) plus élevée de problématiques diverses chez les jeunes gais, lesbiennes et bisexuels que chez les jeunes hétérosexuels vivant des difficultés importantes.

En raison des violences subies, des attaques homophobes et du harcèlement, les jeunes gais, lesbiennes et bisexuels peuvent se sentir rejetés mais surtout avoir l’impression qu’ils n’ont pas leur place. Les insultes homophobes peuvent les affecter psychologiquement en leur signifiant indirectement que ce qu’ils sont est mal ou dangereux et qu’ils devraient en avoir honte. Pour certains jeunes, cela entraîne un état d’homophobie intériorisée où ils en viennent à intérioriser les préjugés envers les homosexuels, à se dévaloriser, voire à se détester eux-mêmes ainsi que les autres personnes homosexuelles. Des études ont été faite dans plusieurs pays et nous montrent que les tentatives de suicide chez les jeunes homosexuels sont 13 fois plus élevées que chez les jeunes hétérosexuels, qu’un jeune homosexuel sur quatre tente de se suicide, enfin qu’un suicide de jeunes sur deux est dû a l’homophobie ambiante.

La peur de l'agression, verbale ou physique, est un trait partagé par nombre d'homosexuels, qui, le plus souvent, désertent les zones rurales afin de gagner la ville, où les populations sont plus ouvertes et moins agressives. . 

L’homophobie peut avoir des conséquences psychologiques, physiques et sociales dangereuses pour les personnes qui en sont victimes. En effet d’un point de vue psychologique, les conséquences vont de la tristesse et du repli sur soi à l’inquiétude, l’angoisse, la dépression, voire à la tentative de suicide. Elles peuvent s’accompagner de différentes conduites à risque (alcool, drogues, rapports sexuels non protégés…), et cela rendrait les choses beaucoup plus graves.
Pour d’autres homosexuels, l’homophobie va au contraire renforcer la personne homosexuelle qui va par la suite se battre contre cette homophobie.

Puis d’un point de vue physique, les agressions peuvent engendrer de lourdes séquelles. Parfois même, les victimes n’y survivent pas, il peut y avoir de la violence, du viol et bien d’autres parfois même plus graves. Enfin d’un point de vue social, l’homophobie peut aussi avoir des conséquences importantes et difficiles à gérer pour les personnes qui en sont l’objet, et cela dans différents domaines :

- Dans le monde du travail, l’homophobie se manifeste par le refus de promotion, la mise au placard, ou bien le licenciement.

- Dans la vie quotidienne, déménager ou changer d’établissement scolaire sont parfois les seules solutions permettant de quitter un quotidien insupportable.

- Dans la vie sociale, l’homophobie prend la forme du rejet, de l’incompréhension, de l’homosexuel ou transsexuel.

Plusieurs études tendent aussi à démontrer qu'il existe un lien entre la prévalence des pensées suicidaires et l'homosexualité. Par exemple, chez les homosexuels et bisexuels, 12,9 % auraient des pensées suicidaires, alors que ce taux serait de 6,4 % chez les hétérosexuels. Quant aux tentatives de suicide, elles seraient d’environ 7,5 % chez les homosexuels et bisexuels comparé à 2,5 % chez les hétérosexuels. De plus, chez les 12-25 ans, même si il n’y a que 6 % d'homosexuels, 50 % des suicides proviendraient de ce groupe.

 

LA LOI FRANCAISE PUNIT L HOMOPHOBIE

En France , L’homophobie est une discrimination, c’est-à-dire une attitude, une action ou une loi qui vise à distinguer un groupe humain d’un autre à son désavantage. Dans toute société, ce qui paraît comme différent " étrange " ou " étranger " fait peur.

L’homophobie se traduit par des réactions, avouées ou non, de rejet, d’exclusion ou de violences (verbales, écrites, physiques, dégradations de bien) à l’encontre des homosexuel-le-s ou des personnes supposées l’être. Dans les injures homophobes par exemple, on ne parle pas d’un individu mais de l’image qu’on a de lui.

L’homophobie peut avoir des conséquences physiques, psychologiques, et sociales très graves pour les personnes qui en sont victimes (angoisse, peur d’être de nouveau agressé, repli sur soi, isolement, mal-être, suicide).

Dans le Code Pénal (article 132-77), l’homophobie est une circonstance aggravante lorsque l’infraction a été commise pour un motif homophobe (ex : meurtre, tortures, violences volontaires, viol, agressions sexuelles, menaces, vol et extorsion).

La loi réprime également la publication de propos injurieux, diffamatoire ou caractérisant une provocation à la discrimination ou à la violence envers des personnes homosexuelles (les articles 23, 24, 29, 32 et 33 de la loi du 29 juillet 1881).

Selon la loi du 29 Juillet 1881 sur la liberté de la presse : La provocation et la diffamation publiques à raison de l'orientation sexuelle sont punies d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. L’injure publique à raison de l'orientation sexuelle punies de 6 mois d’emprisonnement et 22 500 euros d’amende. Et enfin la provocation non publique à la haine et à la violence à orientation sexuelle de 1500 euros d'amende

Le Code Civil (article 9) rappelle que « chacun a droit au respect de sa vie privée ».

Le Code Pénal (article 225-1) indique que « constitue une discrimination toute distinction opérée entre personnes (…) à raison de leur sexe, de leurs mœurs, de leur orientation sexuelle ». Les sanctions encourues peuvent atteindre 3 ans d’emprisonnement et 45000 euros d’amende.

Le Code du Travail interdit toute discrimination à l’égard d’un salarié à raison de son orientation sexuelle (article L 1132-1 de la nouvelle version du Code du Travail). De plus le defenseur des droits permet notamment de punir la provocation à la haine, à la violence et à la discrimination mais aussi l’injure commise publiquement envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur sexe, leur orientation sexuelle ou leur handicap. Les peines maximales pour injure homophobe sont de six mois de prison et 22 500 euros d’amende.

Depuis 2001, les discriminations à caractère homophobe sont punies par la loi, au même titre que le racisme ou le sexisme ;

Depuis 2003, le Code pénal reconnaît l’homophobie comme une circonstance aggravante : les menaces ou violences sont punies plus lourdement si elles ont été commises en raison de l’orientation sexuelle, vraie ou supposée, de la victime.

Le délai de prescription pour injure publique homophobe est porté à 1 an depuis le 16 janvier 2014. En revanche pour une injure non publique, le délai est seulement de 3 mois.

Le 16 février 2017, le Parlement a définitivement adopté la proposition de loi qui double les délais de prescription pour les crimes (passant à 20 ans au lieu de 10 ans) et délits (passant à 6 ans au lieu de 3 ans). Les délits et crimes à caractère homophobes (coups et blessures, harcèlements, tortures, viols, discriminations etc ...) sont évidemment concernés.

En revanche, le délai de prescription pour injure publique à caractère homophobe ne change pas, et reste en 2017 de 1 an.

 

HOMOPHOBIE SUR INTERNET - SIGNALEZ !!

Insultes, diffamation, propos menaçants, harcèlement… l’homophobie est présente sur internet que ce soit sur les réseaux sociaux, les forums, les blogs…

Internet étant un média, c’est la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse qui s’y applique. Le délai de prescription est de 3 mois à compter de la mise en ligne des contenus. Passé ce délai, les propos ne sont plus condamnables. La loi française ne s’applique qu’en France, donc les sites ne sont condamnables que s’ils sont hébergés en France.

Pour empêcher la propagation de ces propos punis par la loi, il est important de les signaler !! Que vous soyez victimes d'injures, de harcèlements, ou encore de menace de morts ! Agissez immédiatement

Signalez les contenus homophobes sur : https://www.internet-signalement.gouv.fr/

Contactez egalement notre association Equality, en cas de poursuites judiciaires

 

DE NOS JOURS, L'HOMOSEXUALITÉ EST LÉGALE
 
Après une longue période de pénalisation, aujourd’hui, non seulement l’homosexualité est légale, mais elle bénéficie d’une certaine protection au niveau pénal : 
  • depuis 2001, les discriminations à caractère homophobe sont punies par la loi, au même titre que le racisme,[supprimer cette virgule] ou le sexisme ; 
  • depuis 2003, le Code pénal reconnaît l’homophobie comme une circonstance aggravante : les menaces ou violences sont punies plus lourdement si elles ont été commises en raison de l’orientation sexuelle, vraie ou supposée, de la victime.
     
Cependant, de la même manière que les lois contre le racisme ou le sexisme n’ont pas éliminé le racisme ou le sexisme, l’homophobie reste très présente dans la société.
 
ALORS, HOMO, GAY, OU PÉDÉ ?
 
Les trois termes désignent la même chose : des hommes qui aiment les hommes.
Ce qui différencie ces termes, c’est leur histoire, le contexte dans lequel ils sont utilisés.
Et surtout, qui les utilise.
 
Homosexuel : C’est un terme inventé par des médecins, en partie pour décriminaliser les « sodomites », mais surtout pour décrire une catégorie de personnes. En ce sens, l’« homosexualité » indique une identité sexuelle. Actuellement, c’est le terme le plus neutre. Certains se reconnaissent facilement dans ce terme, d’autres le trouvent
trop « clinique ».
 
Pédé : Le plus souvent utilisé comme insulte, c’est une abréviation de « pédéraste », qui désigne une forme particulière d’homosexualité : la relation entre un homme mature et un jeune homme. Dans les esprits, elle est souvent associée à la pédophilie, ce qui contribue à la confusion, abusive, entre l’homosexualité et la pédophilie, car ce n’est pas la même chose d’être attiré par les enfants ou les très jeunes personnes et être attiré par les personnes de même sexe, et l’immense majorité des pédophiles sont hétérosexuels…
L’insulte « pédé » est tellement inscrite dans le langage courant, que n’importe qui peut se faire traiter de « pédé », qu’il le soit ou pas. Mine de rien, cela signifie que les homos, dans leur vie quotidienne, sont constamment rappelés à un statut inférieur et dépréciateur. Certains homos pourtant, revendiquent le terme, se disent « pédés » par défi, ou aussi pour affirmer une position marginale et contestataire. 
 
Gay : Le terme « gay » est l’un des premiers à avoir été choisi par des homosexuels pour se désigner en échappant au registre de l’insulte. Il n’est pourtant pas nouveau : il apparaît dès le Moyen Âge pour désigner les comportements sexuels débridés, s’appliquant ici aux prostituées, là aux libertins, et toujours à celles et ceux qui mènent une vie à la poursuite du plaisir. C’est au début du XXe siècle qu’il prend petit à petit une connotation homosexuelle, en particulier dans le monde anglo-saxon à partir des années 60. Il est introduit en France au début des années 70, en même temps qu’apparaît un mouvement homosexuel fondé sur la liberté de l’individu, la contestation des normes sexuelles, un mode de vie spécifique et un style de vie construit autour d’un réseau d’établissements et d’associations homosexuel, avec ses médias et sa culture.
- See more at: http://www.prends-moi.fr/etre-ou-ne-pas-etre-gay/une-question-didentite/une-orientation-sexuelle#sthash.Qa7AJ0LL.dpuf
DE NOS JOURS, L'HOMOSEXUALITÉ EST LÉGALE
 
Après une longue période de pénalisation, aujourd’hui, non seulement l’homosexualité est légale, mais elle bénéficie d’une certaine protection au niveau pénal : 
  • depuis 2001, les discriminations à caractère homophobe sont punies par la loi, au même titre que le racisme,[supprimer cette virgule] ou le sexisme ; 
  • depuis 2003, le Code pénal reconnaît l’homophobie comme une circonstance aggravante : les menaces ou violences sont punies plus lourdement si elles ont été commises en raison de l’orientation sexuelle, vraie ou supposée, de la victime.
     
Cependant, de la même manière que les lois contre le racisme ou le sexisme n’ont pas éliminé le racisme ou le sexisme, l’homophobie reste très présente dans la société.
 
ALORS, HOMO, GAY, OU PÉDÉ ?
 
Les trois termes désignent la même chose : des hommes qui aiment les hommes.
Ce qui différencie ces termes, c’est leur histoire, le contexte dans lequel ils sont utilisés.
Et surtout, qui les utilise.
 
Homosexuel : C’est un terme inventé par des médecins, en partie pour décriminaliser les « sodomites », mais surtout pour décrire une catégorie de personnes. En ce sens, l’« homosexualité » indique une identité sexuelle. Actuellement, c’est le terme le plus neutre. Certains se reconnaissent facilement dans ce terme, d’autres le trouvent
trop « clinique ».
 
Pédé : Le plus souvent utilisé comme insulte, c’est une abréviation de « pédéraste », qui désigne une forme particulière d’homosexualité : la relation entre un homme mature et un jeune homme. Dans les esprits, elle est souvent associée à la pédophilie, ce qui contribue à la confusion, abusive, entre l’homosexualité et la pédophilie, car ce n’est pas la même chose d’être attiré par les enfants ou les très jeunes personnes et être attiré par les personnes de même sexe, et l’immense majorité des pédophiles sont hétérosexuels…
L’insulte « pédé » est tellement inscrite dans le langage courant, que n’importe qui peut se faire traiter de « pédé », qu’il le soit ou pas. Mine de rien, cela signifie que les homos, dans leur vie quotidienne, sont constamment rappelés à un statut inférieur et dépréciateur. Certains homos pourtant, revendiquent le terme, se disent « pédés » par défi, ou aussi pour affirmer une position marginale et contestataire. 
 
Gay : Le terme « gay » est l’un des premiers à avoir été choisi par des homosexuels pour se désigner en échappant au registre de l’insulte. Il n’est pourtant pas nouveau : il apparaît dès le Moyen Âge pour désigner les comportements sexuels débridés, s’appliquant ici aux prostituées, là aux libertins, et toujours à celles et ceux qui mènent une vie à la poursuite du plaisir. C’est au début du XXe siècle qu’il prend petit à petit une connotation homosexuelle, en particulier dans le monde anglo-saxon à partir des années 60. Il est introduit en France au début des années 70, en même temps qu’apparaît un mouvement homosexuel fondé sur la liberté de l’individu, la contestation des normes sexuelles, un mode de vie spécifique et un style de vie construit autour d’un réseau d’établissements et d’associations homosexuel, avec ses médias et sa culture.
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BIEN DIFFERENCIER CERTAINS MOTS .....

Homosexuel : C’est un terme inventé par des médecins, en partie pour décriminaliser les « sodomites », mais surtout pour décrire une catégorie de personnes. En ce sens, l’« homosexualité » indique une identité sexuelle. Actuellement, c’est le terme le plus neutre. Certains se reconnaissent facilement dans ce terme, d’autres le trouvent trop « clinique ». Ce terme peut être employé autant chez les filles que les garçons.

Gay (chez les garçons) : Le terme « gay » est l’un des premiers à avoir été choisi par des homosexuels pour se désigner en échappant au registre de l’insulte. Il n’est pourtant pas nouveau : il apparaît dès le Moyen Âge pour désigner les comportements sexuels débridés, s’appliquant ici aux prostituées, là aux libertins, et toujours à celles et ceux qui mènent une vie à la poursuite du plaisir. C’est au début du XXe siècle qu’il prend petit à petit une connotation homosexuelle, en particulier dans le monde anglo-saxon à partir des années 60. Il est introduit en France au début des années 70, en même temps qu’apparaît un mouvement homosexuel fondé sur la liberté de l’individu, la contestation des normes sexuelles, un mode de vie spécifique et un style de vie construit autour d’un réseau d’établissements et d’associations homosexuel, avec ses médias et sa culture.

Lesbienne (chez les filles) : Le mot « lesbienne » est dérivé du nom de l'île grecque de Lesbos, terre natale de la poétesse Sappho. Le terme est devenu commun au XIXe siècle pour qualifier l'homosexualité féminine après la redécouverte de l’œuvre de Sappho. Le lesbianisme, en tant que concept utilisé pour différencier les femmes selon leur orientation sexuelle, est une construction du XXe siècle. Bien que l'homosexualité féminine soit apparue dans de nombreuses cultures, ce n'est que depuis très récemment que « lesbiennes » désigne un groupe de personnes.

Pédé (chez les garçons) : C'est une injure, une insulte homophobe/gayphobe. C’est en fait une abréviation de « pédéraste », qui désigne une forme particulière d’homosexualité : la relation entre un homme mature et un jeune homme. Dans les esprits, elle est souvent associée à la pédophilie, ce qui contribue à la confusion, abusive, entre l’homosexualité et la pédophilie, car ce n’est pas la même chose d’être attiré par les enfants ou les très jeunes personnes et être attiré par les personnes de même sexe, et l’immense majorité des pédophiles sont hétérosexuels…

En clair, se qualifier de pédé, veut dire à notre sens que la personne assume ouvertement de coucher avec des mineurs du même sexe de plus de 15 ans. Mais notre association refuse catégoriquement d'entendre que le mot pédé et le mot homosexuel sont des synonymes. Le mot Pédé discrimine, rabaisse et humilie fortement les homosexuels, car tous les homosexuels en terme général ne couchent pas avec des mineurs (à noter qu'un très faible pourcentage d'homosexuels sont concernés par la pédérastie, et que notre association ne tolère pas !! ). Il faut donc dissocier ces deux mots et non les rapprocher.

Gouine (chez les filles) : est une injure, une insulte homophobe/lesbophobe. Gouine est un terme du français populaire désignant une lesbienne. Malgré une connotation lesbophobe, le mot a été repris sans connotation négative par les lesbiennes organisées qui l'utilisent dans divers contextes. Le mot apparaît en français entre 1625 et 1655 (« gouyne ») dans le sens de « femme de mauvaise vie ». Dans la mesure où on pensait alors que l'homosexualité féminine se trouvait surtout chez les prostituées, les lesbiennes sont rapprochées des prostituées et le terme se spécialise dès 1867. Le terme gouine est utilisé banalement mais il sert aussi comme insulte directe attaquant l'honneur et la réputation des femmes homosexuelles. Il est d'abord employé par lesbophobie, pour humilier, blesser et dévaloriser une ou des personnes. Les insultes sexistes lui sont cependant souvent préférées. Le terme gouine est encore aujourd'hui un terme du langage argotique désignant les femmes homosexuelles. Il peut aussi être assimilé au terme « pédé » désignant les homosexuels masculins dans la manière dont il est utilisé.

Dans le même esprit que le mot pédé, nous ne pouvons donc pas dire que lesbienne et gouine sont des synonymes, tout simplement car les lesbiennes en général ne sont pas des prostituées

 

AUTRES DEFINITIONS A RETENIR :

Bisexuel/Biphobie : Un bisexuel éprouve de l'attirance émotionnelle, physique et/ou sexuelle aussi bien pour les femmes que pour les hommes. Par coséquent la biphobie rapporte à la haine, la peur ou le dégoût des bisexuel(le)s. Elle n’est pas réservée aux hétérosexuel-le-s : elle est aussi le fait d’homosexuel-le-s, qui considèrent la bisexualité comme une incapacité à s’assumer (comme homosexuel-le-s), voire comme une forme de traîtrise. Elle véhicule le cliché d’un effet de mode : ce serait branché pour un-e hétérosexuel-le de se dire bi, même si il/elle ne vit pas d’histoire amoureuse avec une personne du même sexe que le sien. Un certain nombre de clichés expriment une biphobie véhiculée par les hétérosexuels : les bisexuel-le-s seraient par nature volages, car incapables de choisir entre hommes et femmes ; ils/elles voudraient "le beurre et l’argent du beurre", etc. Comme bien souvent, ce genre de jugement repose davantage sur l’ignorance et des idées toutes faites que sur une véritable connaissance du sujet. Il est important de dire aussi que, pour l’essentiel, les bisexuel-le-s ont surtout à souffrir de comportements homophobes, la biphobie ayant un caractère moins brutal, même si elle peut occasionner du mépris, des plaisanteries assez pesantes, voire des formes hypocrites de discrimination.

Transidentité : est le fait chez un individu d’avoir une identité de genre différente que celle assignée à la naissance. Le terme transidentité est le plus actuel et respectueux des personnes trans.

Transsexuel : est une personne dont le sexe biologique, assigné à la naissance de façon binaire (masculin ou féminin), ne correspond pas à son identité de genre. Il ou elle a donc le sentiment de ne pas appartenir à son sexe biologique, mais en fait à son opposé. Les personnes trans peuvent être de toute orientation sexuelle

FtM (Female To Male) / Homme Trans : Sigle utilisé pour désigner les individus transgenres effectuant ou ayant effectué leur transition du genre féminin vers le genre masculin : En clair une femme qui devient un homme de manière physique (grâce à une chirurgie medicale), mais aussi par son identité (changement de prénom). Par respect, il convient de dire « un » FtM.

MtF (Male To Female) / Femme Trans : Sigle utilisé pour désigner les individus transgenres effectuant ou ayant effectué leur transition du genre masculin vers le genre féminin : En clair un homme qui devient une femme de manière physique (grâce à une chirurgie medicale), mais aussi par son identité (changement de prenom). Par respect, il convient de dire « une » MtF.

Une personne transgenre : est une personne dont l’expression de genre et/ou l’identité de genre s’écarte des attentes traditionnelles reposant sur le sexe assigné à la naissance. Toutes les personnes transgenres ne se reconnaissent pas dans le système binaire homme/femme. Certaines personnes ont un genre tiers, d’autres ne s’identifient à aucun genre ou à l’inverse à plusieurs. Les personnes transgenres peuvent choisir ou non de suivre certains des traitements médicaux

Une personne cisgenre : se dit d'une personne dont l'identité de genre (masculin ou féminin) correspond au sexe avec lequel elle est née. C'est le contraire d'une personne transgenre.

L’intersexuation ou intersexualité, est l'état d'un être humain (ou d'un animal) dont les organes génitaux sont difficiles ou impossibles à définir comme mâles ou comme femelles selon les standards habituels. L'intersexuation est encore parfois qualifiée d'hermaphrodisme dans le langage courant, mais ce terme ne fait plus consensus : les personnes intersexuées le jugent inadapté et insultant, car il ne reflète pas la réalité biologique de leur condition. L'intersexuation met en jeu la définition même du sexe, et, indirectement, celle du genre.

Queer : est un mot anglosaxon signifiant « bizarre » ou « étrange ». Il a d’abord servi d’insulte envers les hommes homosexuels. Aujourd’hui, le terme peut être utilisé pour référer à « toute personne ou identité allant à l’encontre des normes structurant le modèle social hétéronormatif et cisnormatif». Par exemple, une personne queer peut ne pas adhérer à la binarité des genres et des sexualités (féminin vs. masculin; hétérosexualité vs. homosexualité) et se définir en-dehors des catégories traditionnelles de genre et d’orientation sexuelles, ou aussi refuser d’être étiquetées en fonction de son orientation sexuelle ou identité de genre.

Pansexuel : souvent synonyme de "bisexualité" et issu du préfixe grec "pan" (tout), la "pansexualité" renvoie à l'attirance (affective et/ou sexuelle) envers une personne quelles que soient ses caractéristiques de genre, de sexe ou de sexualité.

L’asexualité : est l’état d’une personne (asexuelle) qui ne ressent pas ou peu d'attirance sexuelle pour une autre personne ni/ou pour elle-même. L'asexualité a aussi été définie comme un désintérêt pour le sexe ou plus rarement comme une absence d'orientation sexuelle

 

Date de dernière mise à jour : 03/02/2023