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SENSIBILISATION SUR LE SUICIDE
Commençons par évoquer le sujet de la dépression
En psychiatrie, la dépression est un trouble de l'humeur. Le terme provient du latin depressio, « enfoncement ».
La dépression caractérise essentiellement un état de perte de motivation ou d'élan vital chez un individu, associé ou non à différents symptômes. Les symptômes les plus caractéristiques sont une perte d'espoir, d'envie, d'estime de soi. D'autres signes peuvent survenir, tels que l'anxiété ou l'angoisse, la fatigue, la tristesse, des pensées négatives, des idées noires, des intentions suicidaires ou d'autres modifications de l'humeur et, dans certains cas extrêmes, des hallucinations.
La dépression est aujourd'hui un problème de santé publique. A tel point que les spécialistes parlent d'une véritable épidémie.
La France semble particulièrement touchée par cette épidémie de dépression, au regard de sa consommation record d’antidépresseurs. Les médecins généralistes, qui sont en première ligne dans la prise en charge des patients, sont à l’origine de 75 % des prescriptions d'antidépresseurs. Mais cette consommation dépasse la réalité des déprimés.
Près de 8 % des Français souffrent de dépression chaque année. Idées noires, tristesse, fatigue… les signes de cette maladie sont connus. Pourtant, il existe des avertissements que l’on connaît moins : les douleurs. Maux de tête, problèmes de dos, difficultés intestinales… Ces appels du corps traduisent parfois un mal-être profond.
La dépression est souvent multifactorielle et ses causes généralement multiples. La dépression peut être liée à un ou plusieurs événements traumatiques ou vécus comme négatifs (chagrin, deuil, crise situationnelle, stress) ou à un environnement psychosocial ou familial hostile. Elle peut s'associer à un autre trouble psychiatrique ou à une affection somatique.
Les facteurs impliqués peuvent être psychologiques, psychosociaux, héréditaires, évolutionnaires, biologiques, spirituels, environnementaux, notamment, et ils peuvent interagir. L'utilisation prolongée de certains types de substances psychoactives ou psychotropes (alcool, café, tabac, drogues, médicaments) peuvent augmenter la symptomatologie dépressive. Les traitements psychothérapeutiques sont basés sur des théories de la personnalité, de la communication interpersonnelle de la relation d'aide ou de l'apprentissage.
La dépression est une maladie très répandue : un homme sur dix et une femme sur cinq en seront atteints au cours de leur vie.
La mélancolie est un terme utilisé en psychiatrie pour caractériser un état dépressif grave et aigu présentant de grands risques de passage à l'acte suicidaire. Il a actuellement été délaissé et l'expression « dépression majeure » est plus couramment utilisée. Il était également question de « mélancolie stuporeuse » pour décrire des états caractérisés par un ralentissement psychomoteur intense qui peut aller jusqu'à immobilité totale, un état prostré et incapable de boire ou de s'alimenter. Considérée comme la forme la plus grave d'état dépressif majeur, la mélancolie se manifeste par l'intensité de la douleur morale, l'importance du ralentissement psychomoteur, une aboulie complète, des contenus de pensée particulièrement négatifs et désespérés, un sentiment de culpabilité omniprésent, un sentiment d'incurabilité, des idées « noires » (idées d'être puni de mort, ruminations suicidaires…), une anorexie grave (parfois, il peut s'agir d'une boulimie, en tous les cas, troubles de l'appétit), des réveils matinaux précoces dans un état d'angoisse douloureux.
Il est essentiel de reconnaître tôt les signes de la dépression, pour bénéficier de la prise en charge la plus précoce possible. Mais le problème est d’identifier les premiers signes de cette maladie. Car 35 à 50 % des épisodes dépressifs majeurs ne sont pas diagnostiqués. Pourtant, on connaît les signes psychiques de ce mal-être : tristesse, perte de plaisir… ou les symptômes physiques : fatigue, troubles du sommeil…
La santé mentale et le sommeil sont étroitement liés. Dès qu'un problème psychique survient, les nuits sont perturbées. Et c'est particulièrement vrai pour la dépression. Le syndrome dépressif provoque généralement un éveil précoce : la personne se réveille très tôt, parfois dès trois heures du matin ! Elle tourne dans son lit, rumine des idées noires et en général fini par trouver le sommeil... quand il est l'heure de se lever ! L'important est d'identifier alors ce problème comme un des symptômes de la dépression. Car nombreux sont ceux qui traitent spécifiquement ces troubles du sommeil, notamment à l'aide de somnifères, sans s'attaquer à la cause réelle, à savoir la dépression. En revanche, si la dépression est identifiée et prise en charge, le traitement des conséquences tel que l'insomnie peut être envisagé de manière complémentaire.
La fatigue est un autre symptôme bien connu de la dépression. Elle est non seulement physique (manque d'énergie, somnolence...) mais aussi psychologique : absence d'entrain, baisse de la motivation au travail mais aussi dans les loisirs... On trouve d'ailleurs de liens importants entre le syndrome dépressif et la fibromyalgie, une maladie qui se traduit par une fatigue intense, des troubles du sommeil et des douleurs. Certains spécialistes soulignent d'ailleurs que cette atteinte pourrait n'être en réalité qu'une forme spécifique de dépression
Attention aussi à l'arrêt du traitement par antidépresseurs après une dépression : dans certains cas, des troubles du sommeil peuvent survenir. L'arrêt doit toujours se faire de manière progressive. Demandez conseil au médecin qui vous suit. Il pourra vous orienter pour gérer spécifiquement ces troubles. Pour retrouver à la fois le sourire et le sommeil
Il est possible de guérir la dépression. Aujourd'hui, une prise en charge adaptée, une psychothérapie ciblée et des antidépresseurs permettent de briser le cycle infernal pour retrouver la joie de vivre. A condition d'être bien entouré et surtout de bien suivre son traitement.
Les maladies mentales, deuxième cause de mortalité en 2020
La dépression est actuellement la cinquième cause de mortalité et de handicap dans le monde
On estime dans le monde à 400 millions le nombre de personnes aujourd’hui atteintes de troubles mentaux ou neurologiques ou souffrant de problèmes psychosociaux. Les femmes seraient les plus touchées et concernées.
Selon les experts, ces maladies, de la dépression à l’épilepsie, seront la deuxième cause de mortalité et de handicap d’ici 2020.
La depression entraine souvent au suicide ...
On compte chaque année 10 millions de tentatives de suicides dans le monde !! dont 10 % s’avèrent fatales. En tête, les pays de l’ancienne URSS sont particulièrement touchés.
Le suicide en France / En chiffres
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Chaque année, près de 10 500 personnes meurent par suicide en France. Dans le monde, ce chiffre s'élève à 800 000 décès, soit un suicide toutes les 40 secondes.
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Entre 176 000 et 200 000 tentatives de suicide sont prises en charge chaque année par les urgences hospitalières.
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Le suicide est la première cause de mortalité des 25-34 ans (20 % du total des décès dans cette tranche d’âge) et la 2ème cause (après les accidents de la circulation) chez les 15-24 ans (16,3 % du total des décès).
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28 % des suicides ont concerné des personnes âgées de plus de 65 ans.
Rappelons que la France fait partie des pays à fort taux de suicide, avec 16,2 suicides pour 100.000 habitants.
E-mail, forum, chat, sms illimités, appels visio, applications mobiles… de nombreux moyens sont aujourd'hui disponibles pour faire part d'un mal-être
Chez les jeunes ....
Le nombre de suicides d'adolescents augmente régulièrement depuis les années 70. Aujourd'hui, ce sont près de 1 000 décès par an, pour 80 000 tentatives !
Avec 15 % du total des décès, le suicide représente la deuxième cause de mortalité chez les moins de 20 ans, loin derrière les accidents de la circulation, 40 % du total des décès de cette classe d'âge. Si les filles sont plus nombreuses que les garçons à tenter de se suicider, ces derniers arrivent plus souvent à leurs fins. Chacun voudrait comprendre ce qui pousse un adolescent à se donner la mort, alors qu'il ne fait qu'entamer son existence.
L'adolescent suicidaire a généralement une faible estime de lui-même.
Cette auto-dévalorisation se traduit par un sentiment d'infériorité ; il s'éprouve comme inutile et sans qualité.
Face à ce ressenti, l'ado, s'il n'est pas aidé, s'isole psychologiquement de plus en plus, renforçant ainsi son sentiment d'infériorité et de mise à l'écart du « monde réel ».
Les 2 principaux facteurs de risque chez les jeunes sont des difficultés familiales et sentimentales.
Les difficultés familiales arrivent en tête des causes à l'origine d'idées suicidaires ou du passage à l'acte : disputes et conflits familiaux incessants, divorce, traumatisant des parents, rupture de lien avec l'un des parents parti vivre loin du lieu de vie de l'ado, violences sexuelles ou psychologiques (viols, harcèlement, dévalorisations systématiques...).
A côté de ces situations extrêmes, on trouve aussi des ados en grande souffrance psychologique et en carence affective en raison de l'immaturité des parents ou d'un manque de communication interprété par l'enfant - parfois à juste titre - comme un pur désintéressement.
Des difficultés rencontrées dans la vie sentimentale constituent également un facteur sérieux d'apparition d'idées suicidaires : un premier amour déçu, un complexe d'infériorité vécu comme un handicap définitif à toute vie sociale, la perte d'une personne aimée, un isolement
Les causes ces morts tragiquement volontaires sont complexes, multifactorielles et toujours si terriblement singulières.
Le suicide des personnes âgées, notamment en periode d'été, sont également au coeur de nos préoccupations
Chez les personnes âgées ...
Le suicide des personnes âgées, chez les plus de 65 ans, représente environ 3.000 cas par an, soit un tiers des suicides
Le suicide des personnes âgées serait quasiment pour presque tous, lié à la dépression. Près de 90% des tentatives de suicide dans cette population, sont dus à la depression.Dans 60% à 70% des cas, les symptômes seraient négligés, méconnus ou mal traités
La plupart utilise des moyens radicaux : pendaison, défenestration, arme à feu…
Le grand âge, c'est celui des pertes: on perd ses amis, sa famille, ses capacités
Si la durée de vie est plus longue qu'autrefois, ce n'est pas toujours dans de bonnes conditions, vivre plus longtemps, ne veut pas dire vivre mieux, et bien souvent ces personnes préfèrent la mort à une vie de souffrances physiques et morales
L’allongement de l’espérance de vie est un facteur important dans ce phénomène. En effet, l’avancée dans l’âge se conjugue dans la plupart des cas avec la dégradation de la santé des individus et notamment la survenue de maladies chroniques, ou de longue durée. Ces dernières entraînent souvent des douleurs et une souffrance physique plus ou moins importantes.
À la souffrance physique s’ajoute souvent une souffrance psychique. On remarque souvent une forte dégradation des liens sociaux des personnes âgées, que cela soit au niveau des relations familiales, professionnels (lorsque les seniors sont toujours en activité) ou amicales. Cette dégradation entraîne souvent des sentiments de solitude, d’abandon, d’isolement et/ou d’inutilité pouvant être accentuées par des épreuves personnelles telles que le deuil.
La souffrance et la détresse personnelle des seniors sont souvent sous-estimées mais elles sont pourtant bien réelles puisqu’elles motivent le passage à l’acte. Il est primordial de fournir des efforts afin d’améliorer la prise en charge des personnes âgées et de leurs différents problèmes quotidiens.
A ce jour, il existe un outil de preventions pour les personnes agées, qui se nomme "Mobiqual" qui est une mallette contenant DVD, fiches pratiques qui permettent d’appréhender plus rapidement les signes de la dépression chez ces personnes, les signes étant souvent différents de ceux observés chez des adultes de 30-50 ans
L’isolement des personnes, la précarité, la perte d’autonomie liée à l’altération des facultés physiques et intellectuelles ou bien l’entrée dans une maison de retraite sont autant de facteurs qui peuvent conduire à la dépression chez une personne âgée. Un regard vide, un changement de comportement, une perte d’appétit sont alors des signes précurseurs de la maladie.
Certains signaux sont clairement précurseurs : "Ce qui peut alerter, par exemple, c'est un soudain repli sur soi, un changement de comportement, une perte d'appétit" "Parfois, il faut aussi savoir interpréter des présages plus indirects comme un regain d'enthousiasme, qui peut en fait signifier que la personne a pris sa décision et sait qu'elle ne va bientôt plus souffrir"
Les psychologues soulignent le besoin pour ces personnes d’être écoutées, de « voir de la vie », de participer à des actions quotidiennes, de bénévolat par exemple. Renouer du lien social dans la société est peut-être le meilleur remède.
Le chômage tuerait 14.000 Français par an
La mortalité des chômeurs est trois fois supérieure à celle des travailleurs, selon une étude de l'Inserm. Alcool, tabac, dépression, malnutrition… Les chômeurs ont notamment 80% de risques en plus de d'avoir un infarctus par rapport aux actifs. Une chômeuse de 52 ans témoigne sur RMC de l'impact du chômage sur sa santé.
On savait que la crise tuait des emplois, une nouvelle étude vient nous montrer qu’en détruisant des emplois elle tue aussi des hommes. Le chômage tuerait 14.000 Français par an, d’après des chercheurs de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) qui ont étudié le phénomène pendant 12 ans. Les chercheurs ont suivi 6.000 Français âgés de 35 à 64 ans dans huit régions et leurs conclusions sont sans appel: la mortalité des chômeurs est trois fois supérieure à celle des travailleurs.
Privé d'emploi, on boit, on fume et on mange plus. On est plus exposé au suicide. Les chômeurs sont aussi plus nombreux à mourir de cancer, et ont 80% de risques de plus d'avoir infarctus par rapport aux actifs.
Suicide CHEZ LES LGBT+:
Le nombre de suicides chez les lesbiennes, gays, bisexuels ou trans (LGBT) est quatre fois plus important que chez le reste de la population, selon une enquête de l'Inpes, réalisée l'an dernier.
La cause de cette mort volontaire ne serait autre que les discriminations subies au quotidien.
Sur son site internet l'association rappelle que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dans son plan d’action 2013-2020, avait mis clairement en évidence le lien entre discriminations, violences, et augmentation du taux de suicide des personnes LGBT. Sans compter que dans un rapport remis au Sénat en 2013, on apprenait que les raisons du suicide chez les jeunes homosexuels étaient dues à 64% à la précarité et la peur de se confronter au regard des autres et au rejet.
Ainsi, derrière ces images choquantes, les chiffres le sont tout autant: «Le taux de prévalence de risque suicidaire est de 3-4% dans la population globale, alors qu'il est de 12-13% chez les personnes LGBT», a ainsi confié au Huffington Post Nicolas Rividi, porte-parole de la fédération. Et le taux de tentative de suicide fait un bond lorsqu'il s'agit des personnes les plus précaires, notamment les trans. 67% des trans de 16 à 26 ans ont «déjà pensé au suicide» et 34% ont déjà fait «une ou des tentative(s)»,
Les crises suicidaires
Rappelons donc que l'on peut se sentir seul dans une foule, un groupe, une entreprise, une maison de retraite, une famille, un couple.
Rappelons aussi que la souffrance, physique ou morale, isole.
Chez les personnes agées, par exemple, le manque de reconnaissance, et par raccourci le manque de nourriture affective, liés au vieillissement, à la retraite professionnelle, aux deuils successifs, à l’éloignement des proches, famille ou amis, tout cela isole, fragilise psychiquement, et cette fragilité même contribue parfois à s’isoler plus encore.
La crise suicidaire est une crise psychique pouvant conduire au suicide. Une personne de l'entourage proche est le plus souvent témoin des premières manifestations du début d'une crise suicidaire.
Différentes manifestations peuvent évoquer une crise suicidaire. Pris isolément, ces signes ne témoignent pas forcément d'une crise suicidaire. L'association de ces manifestations ainsi qu'un changement brutal de comportement permet d'alerter l'entourage : idées suicidaires ou intentions suicidaires, désespoir, souffrance psychique intense, perte du sens des valeurs, cynisme, isolement, repli sur soi, retrait par rapport aux personnes qui manifestent de la sympathie et de l'affection, anesthésie affective, goût pour le morbide, recherche d'armes à feu ou encore accalmie suspecte.
Les autres symptômes pouvant évoquer une crise suicidaire sont notamment un ennui, une tristesse, des pleurs, un sentiment d'échec, des troubles du sommeil, des troubles de la mémoire, une rumination mentale, des difficultés relationnelles, une perte d'appétit ou une boulimie et un sentiment d'injustice.
Certains états favorisent l'apparition d'idées suicidaires : Dépression, affections psychiatriques antérieures, alcoolisme, toxicomanie, pathologies sévères comme le Sida ou un cancer, une histoire familiale ou un événement douloureux...
Il faut une énergie exceptionnelle pour continuer à faire des rencontres quand on se sent vieux, et parfois cette énergie doit venir de l’extérieur, d’un aidant, d’un soignant, d’une rencontre dans un cadre facilitateur qui permettra ensuite de pouvoir éventuellement aller au devant des autres, de restaurer des liens affectifs souvent vitaux.
Le suicide est à la base une désespérance qui conduit l'individu à se traquer par l'idée de se tuer. S’il est le sujet de cette pratique externe, il confirmera l'obligation de son application (L'absence ou le silence, le désintérêt, voire la négation silencieuse sont des harcèlements)
Le suicide s'installe lorsqu'un individu tourne en boucle sur lui-même
Le passage à l'acte ne se détecte pas toujours car il peut s’appeler addictions (à tellement de choses !), il peut s'accomplir sur de longues années, être bref et impulsif ou réfléchi, mûri, prémédité.
La solution est de devenir encore plus "féroce" envers son ennemi, d'être implacable et rusé (pas tordu) même si en apparence, on se couche ou contourne, évite ou fuit. Pas de cadeaux ! Pas de vengeance non plus ! Et attention à la colère, elle est comme le reste parfois une aide et parfois un handicap, il faut la canaliser et revenir à un mode d'adaptation aux circonstances.
AGISSONS face à une crise suicidaire :
Les premières aides que vous devrez accepter seront les vôtres :
1 - Ne jamais retourner vers l'endroit où vous êtes allé.
2 - Accepter la vie comme elle est.
3 - Ne plus jamais croire que vous êtes seul.
D'autres ont besoin de beaucoup de monde autour d'eux, les uns passent par le travail, les autres par la famille, d'autres encore par la religion et ainsi de suite. Donc, il faut trouver l'endroit où vous ne serez jamais seul et déménager, au cas où (mais pas trop non plus).
Mais également se mettre en tete que nous ne sommes pas seuls
Proposer des soins, proposer du lien, de l'humanité, de l'acceptation, accueillir une personne qui souffre, parfois aller au devant de cette personne et être alors soi-même accueilli, ne pas envahir mais venir exister dans un espace jusqu'alors déserté.
L'aide extérieure est obligatoire pour se sortir de leurs déversements.
La victime est généralement en situation de "faiblesse" par une prédation mal identifiable, elle se retrouve enfermée sans savoir trop pourquoi. Le plus grand ennemi vient de sa condition de naissance, lorsque l'on est "tombé" dans la soupe depuis l'origine de sa vie, il est très difficile d'en faire la reconnaissance.
L'important est de discerner l'acceptation l'agrément insidieux et tacite pour pouvoir trouver les interlocuteurs extérieurs et être probant.
Quelques bons conseils à prendre si vous etes face à une personne suicidaire :
- Prendre au sérieux les motifs à l'origine des pensées suicidaires de la personne.
- Ne jamais prendre ses angoisses à la légère, et moins encore les railler. Si elles semblent dérisoires aux yeux d'un adulte, elles peuvent, pour l'ado, constituer un enjeu de vie ou de mort...
- Ne jamais prendre un ado au défi du suicide. Bannir le « de toute façon, t'es pas cap' », qui peut très mal finir...
- Ne pas le laisser seul en situation de crise suicidaire. Attention en particulier aux améliorations soudaines de son état psychologique. Paradoxalement, elles peuvent annoncer un passage à l'acte imminent !
- Ne pas hésiter à parler du suicide. Le mot suicide n'a jamais tué personne ! Au contraire, en parler très directement permet de le démystifier et de le rendre concret.
- Intensifier le dialogue en essayant de faire parler l'ado le plus possible.
- Identifier tout ce que l'ado peut apprécier, tout ce qui le valorise, bref tout ce qui présente un aspect positif.
- Au long cours, faire appel aux compétences d'un psychologue permet de redonner des repères, un système de valeur et de restaurer le rôle de chacun, notamment dans les familles rongées par des conflits parents-enfants.
Les situations d’urgence en cas de risque avéré, et serieux
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Se rapprocher des services d’urgence
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Appeler le Samu 15 ou le 112 (numéro européen)
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Appeler SOS Médecin
Les consultations
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Le médecin traitant
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Un spécialiste en psychiatrie ou un psychologue
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Le Centre médico-psychologique (CMP) de secteur
Les dispositifs d’écoute
Tous ces services d’écoute sont anonymes :
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SOS Amitié :
Service d’écoute destiné à accueillir la parole de celles et ceux qui, à un moment de leur vie, traversent une période difficile.
Permanence d’écoute téléphonique 24h/24, 7j/7.
Permanence d’écoute par tchat tous les soirs de 19 h à 23 h ou par mail (réponse sous 48h maximum).
Tél. : 01 42 96 26 26 (Ile-de-France).
Retrouvez les numéros régionaux d’appel sur le site de l’association.
Site Internet : www.sos-amitie.org.
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Suicide Ecoute :
Ecoute des personnes confrontées au suicide.
Permanence d’écoute téléphonique 24h/24, 7j/7.
Tél. : 01 45 39 40 00
Site Internet : www.suicide-ecoute.fr.
Date de dernière mise à jour : 03/02/2023