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Articles de assoequality

01 SEPTEMBRE 2011 : DOUBLE AGRESSION HOMOPHOBE A DIJON

Par Le 22/09/2011

Dijon: Deux agressions homophobes provoquent la colère des associations

Dans la nuit du 31 août au 1er septembre, deux attaques à caractère homophobe ont eu lieu dans des établissements fréquentés par des gays. Le centre LGBT de Dijon appelle à sévir.

 


Le palais des Ducs de Bourgogne, à Dijon

Deux agressions à caractère homophobe se sont produites à Dijon, dans la nuit du 31 août au 1er septembre. Les deux exactions se sont déroulées coup sur coup, au centre ville, dans des établissements fréquentés par des gays.

La première attaque a eu lieu vers 2 heures du matin. Trois hommes relativement déterminés se sont introduits au Paradise, rue Pasteur, pour prendre violemment à partie les deux gérants de ce nouveau bar LGBT. «Ces trois individus voulaient clairement foutre le bordel et casser du pédé», témoignent Mathieu Moreau et Romain Chappaz, responsables de Cigales, centre LGBT de Dijon et de la région Bourgogne. Les trois hommes ont heureusement pu être expulsés de l'établissement, et la police a été alertée. Peu de temps après, une nouvelle agression s'est produite à la fermeture d'un autre bar, le Wooz, réputé pour être gay-friendly. Les circonstances exactes restent floues, mais il semble que deux hommes qui quittaient l'établissement s'en soient pris à deux clients homos qui sortaient en même temps qu'eux. Une fois sur la voie publique, ils les auraient frappés violemment.

«Ce sont les auteurs qu'il faut punir»
Ces deux événements ont provoqué un vif émoi dans la communauté LGBT dijonnaise. L'association Cigales «dénonce fermement ces agressions et ne peut tolérer que quelques individus cherchent à humilier quiconque souhaite vivre son orientation sexuelle librement».

Les responsables du centre LGBT de Dijon estiment «qu'à chaque agression homophobe, c'est l'ensemble de la communauté LGBT qui est agressée». «Ne laissons pas ces agressions sans suite et soyons solidaires. Ce sont les auteurs qu'il faut punir», ajoute l'association. «Nous invitons donc les personnes concernées à déposer plainte». L'association propose enfin d'accompagner les victimes dans leurs démarches personnelles comme judiciaires.

 

30 AOUT 2011 : LA DISCOTHEQUE (lieu de l'agression) DEMENT LES PROPOS DE SAMY MESSAOUD

Par Le 22/09/2011

Agression de Samy Messaoud: la discothèque livre une autre version des faits 

Le chanteur provocateur de «Je suis gay» a porté plainte suite à l'agression «homophobe» dont il dit avoir été victime. Aujourd'hui, c'est un porte-parole du club qui réagit, et son récit n'est pas tout-à-fait le même...

Hier, Samy Messaoud, le chanteur du clip très dénudé de Je suis gay, a porté plainte contre X pour violences et injures à caractère homophobe après l'agression dont il affirme avoir été victime la semaine dernière (lire notre article). Dans sa plainte, que TÊTU s'est procurée, Samy livre une description très détaillée d'un des agresseurs, et confirme les injures entendues et les coups reçus.

Samy Messaoud s'est beaucoup livré dans les médias cette semaine au sujet de cette agression. Aujourd'hui, c'est la boîte de nuit Le Temps d'aimer, à Nantes, où s'est déroulée l'attaque, qui livre sa version des faits. Une version qui n'a pas grand chose en commun avec celle de Samy.

«L'agression n'était pas homophobe»
Contacté par TÊTU, M. Monnet, le responsable de la relation-clientèle du club Le Temps d'aimer, raconte que «Samy n'était pas dans son état normal, et l'agression n'est en rien à caractère homophobe». Il affirme également que «Samy lui-même raconte plusieurs versions des faits, jamais au même endroit et en changeant ce qu'il a vu, entendu ou vécu». «Il profite de cette agression pour qu'on parle de lui, il ne cherche que ça. De plus, des témoins nous ont dit que les agresseurs n'étaient pas cinq, comme il affirme, mais seulement deux», déclare le responsable.

De son côté, Samy affirmait la semaine dernière avoir voulu aider une personne qui se faisait agresser par cinq individus qui l'ont traité de «sale pédé» avant de le frapper. Le club, habitué à la présence de Samy et ses amis, raconte «que le premier agressé s'appelle Medhi, un ami de Samy, et qu'il aurait provoqué un couple hétérosexuel». «Samy et Mehdi en sont venus aux mains avec le couple», affirme M. Monnet. «L'agent de Samy nous a appelé le lendemain de l'agression en nous disant qu'il porterait plainte contre notre club, pour non-assistance à personne en danger. Sauf que lors de l'agression, plus aucun employé de la boîte n'était là, et des témoins ont vu l'agression au coin de la rue, devant un magasin. A cette heure-ci, nous attendons toujours la plainte…»

«Je ne suis pas stupide»
A son tour, Samy Messaoud s'est de nouveau confié à TÊTU. Le jeune homme maintient ses propos de la semaine dernière, en ajoutant «Je ne suis pas stupide, je ne vais pas aller raconter que mon agression est fausse ou me faire agresser exprès juste pour qu'on parle de moi.» Le jeune chanteur se dit déçu du récit de la boîte, lui qui connaît le dirigeant depuis dix ans.

Samy Messaoud affirme également «que mon ami Mehdi n'a provoqué personne, ce sont bien cinq personnes qui sont venues m'agresser». «La boîte veut se protéger parce que personne n'est venu nous aider, et ils ont eu peur de la plainte pour non-assistance à personne en danger. Surtout que, comme par hasard, quand on leur demande l'enregistrement de la caméra de surveillance devant la boîte pour essayer d'identifier les agresseurs, ils répondent que la caméra était hors service ce soir-là», raconte le chanteur. Concernant cette information, le club a expliqué que «nous n'avons pas de caméra de surveillance qui filme l'extérieur de la boîte, puisque la loi nous interdit de filmer sur la voie publique». Qui a tort, qui a raison? Désormais, c'est à la police de démêler le vrai du faux…

Photos: Site officiel de Samy Messaoud.

 

 

AOUT 2011 : MONIS REPOND AUX ATTAQUES DE CORTEX

Par Le 22/09/2011

Monis, le «rappeur gay», répond à Cortex: «C’est juste un guignol»

«T’es un gay, d’accord, tu fais ce que tu veux de ton cul. Je vois que tu réponds dans une interview, espèce de grosse baltringue de merde! Ton rap de mes couilles, tes clips sont de la merde! Arrête de parler sur moi avec ton rap de merde, gros sac à merde! C’est toi qui est pas un rappeur!» Manifestement, Cortex (à droite sur la photo) n’a pas digéré l’interview que le rappeur Monis (à gauche) a accordé à un blog du site participatif LePlus du Nouvelobs, le 5 août dernier. Interrogé sur les dérapages homophobes des rappeurs, celui que l’on surnomme «le rappeur gay» est revenu sur le lourd passif du provocateur.

«CORTEX N’EST PAS RAPPEUR»
«Déjà Cortex n’est pas rappeur», déclarait-il, fustigeant une déclaration «pas très glorieuse». Monis a également accusé Cortex d’être en «manque de célébrité», estimant qu’il montrait «avant tout son ignorance».

Si vous n’arrivez pas à lire cette vidéo, cliquez sur cortex clash monis le rappeur gay !!!

«ÇA M’A FAIT RIRE»
«J’ai pris connaissance de cette vidéo hier sur Facebook», déclare Monis à Yagg. «La première fois que je l’ai regardée, ça m’a fait rire. Parce que ça confirme exactement ce que j’ai dit au Nouvelobs. Il [Cortex] ne fait pas du rap, c’est juste un guignol. Avec cette vidéo, il se ridiculise».

Début juillet, Cortex s’en était pris à Samy Messaoud et au clip de sa chanson Je suis gay où ce dernier apparaît nu et prend des poses plus que suggestives (lire: À quoi joue le rappeur Cortex?). Tout en le couvrant d’insultes, il s’estimait victime de censure. Censure qu’il expliquait par du «racisme» que l’«autre cage aux folles» ne subirait pas, selon lui. Ultime provocation, Cortex se défendait d’être homophobe, préférant rejeter la faute sur «les gays qui contrôlent».

PAS DE PLAINTE
Sur le Facebook officiel de Monis, ses fans lui rendent hommage à travers des messages de soutien. Mais le débat qui agite les commentaires porte sur l’attitude à adopter face à ce type de propos. «Maintenant il faut agir concrètement, ça a trop duré», s’exclame un fan. «J’ai bien sûr été choqué par la vidéo de Cortex, lui répond un internaute, qui estime néanmoins qu’«il faut continuer d’avancer sans y prêter trop d’attention».

C’est la stratégie que semble privilégier le rappeur. Contrairement à Samy Messaoud, qui a annoncé son intention de déposer plainte contre Cortex, Monis n’envisage pas pour le moment de porter cette dernière vidéo devant la Justice. «Franchement, je n’en vois pas l’utilité. Je ne veux pas dépenser mon temps et mon énergie pour rien», explique-t-il.

«De toute façon, c’est quelqu’un qui a beaucoup de gens contre lui. Mais les mots qu’il a contre moi n’ont rien avoir avec les propos qu’il a tenu contre ce chanteur gay. Comme je l’ai dit sur Facebook, je lui répondrai en musique». Monis a la classe.

24 AOUT 2011 : LE CHANTEUR SAMY MESSAOUD AGRESSE

Par Le 22/09/2011

Samy Messaoud victime d'une agression homophobe

Par Rédaction mercredi 24 août 2011, à 15h08 | 18083 vues

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Celui qui avait fait un énorme buzz sur internet avec son titre «Je suis gay» et son clip où il était entièrement nu, dit avoir été agressé ce matin à Nantes en sortant de boîte de nuit.

 

En juin dernier, Samy Messaoud se faisait connaître en dévoilant sur internet un clip osé où il chantait «Je suis gay, je suis homo» en étant totalement nu. Aujourd'hui, le chanteur déclare avoir été agressé ce matin, en sortant d'une boîte de nuit gay à Nantes: «Je sortais de la boîte à 7 heures du matin, quand j'ai vu un garçon se faire agresser par 5 personnes. J'ai voulu l'aider, mais ça à dégénéré», raconte-t-il à TÊTU, photo (ci-contre) à l'appui.

Insultes homophobes
Samy, qui a quitté les urgences en fin de matinée, poursuit le récit de son agression: «Les agresseurs m'ont reconnu. Ils ont commencé à me frapper en me traitant de «sale pédé de merde» et en disant que j'étais le chanteur de «Je suis gay». Un ami est venu à mon secours mais il a reçu plusieurs coups lui aussi. A la vue du sang, je me suis évanoui et je me suis réveillé à l'hôpital.»

Samy et son ami ont tous les deux le nez cassé, alors que le premier agressé a réussi a s'enfuir. Vu les insultes prononcées durant l'agression, et le lieu (à la sortie du club gay et lesbien «Le temps d'aimer»), tout laisse penser qu'il s'agit d'une agression homophobe. La police de Nantes est chargée de l'enquête.

Photo: Samy Messaoud.

 

 

31 MARS 2011 : GAYFREE PRESENT AU FLASH MOB A BORDEAUX CONTRE L EXPULSION DES SANS ABRIS

Par Le 10/02/2011

31 MARS 2011 : FLASH MOB A BORDEAUX

CONTRE L EXPULSION DES SANS ABRIS -

DES FOYERS D'URGENCE VERS LA RUE

Présentation :

Flash Mob a la place de l'hotel de ville à Bordeaux, organisé par la FNARS, pour refuser que les sans abris soient exclus des foyers d'urgence pour aller et dormir dans la rue apres le 31 mars

Sandy et Alex, membres du Bureau de l'association Gayfree, ont tenu a participer à cette manifestation, dans le cadre de la lutte contre l'exclusion et les discriminations a travers notre association. Ils ont participé double, en tant que militant au Mouvement ATD Quart Monde de Bordeaux, Mouvement contre la misere et l'exclusion.

Notre appel au nom de l'association Gayfree :

Il est impensable pour nous que des sans abris puissent dormir dans la rue, que ce soit en hiver ou en été. Un sans abri qui dort dans la rue, est en danger. La nuit, un sans abri a besoin de reconfort et d'un matelas pour pouvoir dormir normalement mais aussi etre en sécurité, à l'abri des regards et à l'abri des agressions, nous ne concevons pas qu'ils puissent dormir sur un trottoir ou dans un parking, voir meme pour certains aux portes d'entrée des batiments. Les foyers d'urgence existent pour ca, ils ne doivent pas fermer des places sous peine qu'on arrive dans des periodes de chaleur. Les foyers d'urgence doivent etre ouverts tous les jours de l'année et non uniquement en hiver pour leur sécurité et leur réconfort pour les nuits. Comment imaginer des sans abris parfois dormir avec de la pluie ou des orages?? C'est impossible.. C'est un gros risque pour qu'ils puissent aussi tomber malades. En tant que citoyens, nous avons le devoir de proteger tout etre humain, qu'ils soient avec ou sans logement, un etre humain reste un etre humain, les mettre et les laisser à la rue est contraire aux droits de homme et contraire au charte des droits fondamentaux.

Nous tenons enfin a dire, que la misere concerne tout le monde et peut arriver à n'importe qui. Personne est à l'abri du jour au lendemain d'un revirement de situation dans sa vie personnelle ou professionnelle, Pensez y!! Refusons et eradiquons ensemble la misère. Merci

 

Reportages télés / Vidéos

La vidéo ci dessous ce sont deux reportages de journal télévisé, l'un de TV7, la chaine de television locale bordelaise, et l'autre de France 3 Aquitaine (On peut voir Alex et Sandy parfois dans ce reportage)

Texte lu lors du Flash Mob à Bordeaux

Le texte que nous avons ensemble lu haut et fort lors de ce flash Mob, nous vous le partageons ci dessous, lisez ce texte et faites le tour partout a vos amis et internet, si vous etes sensibilisés par ce combat :

"Demain matin, des centres d'hébergements vont fermer dans toute la France et des centaines de personnes vont être remises à la rue. 800 à Paris, 400 à Lille, 180 à Nantes, 162 à Bordeaux, 100 à Rennes et 0 Strasbourg... Sans compter tous ceux qui ne demandent plus rien et qui restent à la rue, même l'hiver.

Depuis quatre ans, le gouvernement répète que personne ne doit être contraint de dormir dehors, que chaque être humain a droit à un hébergement décent. Mais cette année encore, les portes se referment derrière les plus démunis.

Stop !

Stop à cette politique inhumaine qui remet les personnes sans abri à la rue au printemps.

Oui à une politique de l'accueil inconditionnel, y compris pour les étrangers sans papiers.

Oui à une politique, qui assure aux personnes sans abri, un chez soi et un accompagnement digne de ce nom, qui permette un accès au logement, à l'emploi, à la santé, à l'éducation pour les enfants.

Contre la remise à la rue des sans abri, pour l'insertion et l'accompagnement social, nous manifestons !! "

 

Compte rendu ecrit par l'equipe de l'association Gayfree

 

 

 

07 FEV 2011 : SORTIE DU NOUVEL ALBUM DE MONIS "URGENCE"

Par Le 07/02/2011

SORTIE DU NOUVEL ALBUM DE MONIS LE 07 FEVRIER 2011

INTITULE "URGENCE"

Ca y est c'est le jour J, le nouvel album de Monis vient de sortir aujourd'hui, un album tres attendu par les fans et ceux qui soutiennent son engagement.

Rappelons que Monis est un artiste rap, gay et tres engagé contre l'homophobie. Toutes ses chansons le prouvent quand vous ecoutez bien les paroles de ses chansons que ce soit son ancien album sorti en 2009 "Anima in Pena" ou son nouvel album "Urgence". Sur facebook, youtube et dailymotion son nouveau single sorti le mois dernier qui s'appelle "Lettre ouverte" a fait un enorme buzz et le tour sur internet tellement les paroles sont intenses et riches. Pour ceux qui le connaissent pas encore nous vous proposons de l'ecouter en cliquant sur le lien ci dessous, regardez bien egalement le diaporama en meme temp, les images parlent d'elles meme

http://www.dailymotion.com/video/xgkte7_monis-feat-philippe-arino-lettre-ouverte_music

Au total, 17 titres sont proposés dans son nouvel album avec d'autres titres qu'on a decouvert y a quelques semaines qui s'appellent "Mise en garde" et " A nos actes manqués" . L'album vient d'etre mise en ligne dans les plateformes de telechargements légales comme I Tunes ou VirginMedia. Il existe egalement sous forme de cd, qui etait en precommande tout au mois de janvier et qui est toujours disponible a ce jour, pour le prix de 12,99 euros, un prix tres raisonnable.

Pour le commander, cliquez ici : http://www.monis-lesite.com/Monis_-_Le_site/Boutique.html

Le 12 fevrier entre 14h et 15h30, Monis sera interviewé au telephone par nos amis et partenaires Gayfriendly, un rendez vous a ne pas manquer. Vous pourrez ecouter et reagir en direct a l'emission sur notre tchat de Gayfree, puis en allant sur le salon "Gayfriendly Graffiti", vous pourrez a ce moment la poser vos questions et faire vos reactions en direct sur le tchat avec Monis en duplex, ou alors en ecrivant un mail a l'equipe de Gayfriendly (par exemple sur leur page facebook) tout au long de cette semaine. Nous rediffuserons cette emission le mardi d'apres sur Gayfree Radio, pour ceux qui n'ont pas la chance d'etre la le samedi 12 fevrier

Et pour finir, Monis vous reserve une autre surprise, une tournée est prévue pour l'année 2012

Il nous reste plus qu'a souhaiter bonne chance a Monis pour la sortie de son nouvel album, avec tout notre soutien de la part de l'association Gayfree. En sachant que Monis est regulierement diffusé aussi sur notre webradio Gayfree Radio

 

06 FEV 2011 : NOUVEAU SCANDALE DANS LE MONDE DU FOOTBALL A MARSEILLE

Par Le 07/02/2011

Nouveau scandale - Une banderole homophobe à Marseille

Lors du Match de Ligue 1  le 05 fevrier 2011

Homophobie dans le foot: Paris Foot Gay s’insurge contre une nouvelle banderole

 
 

L’homophobie s’étale à nouveau au grand jour dans les gradins du stade Vélodrome à Marseille.  Lors du match opposant l’Olympique de Marseille et le club d’Arles-Avignon le samedi 5 février, l’association Paris Foot Gay a en effet aperçu dans les gradins du stade marseillais une banderole avec l’inscription « Bande de tafiole [sic]. Soyez des hommes ».  »

« Cela fait maintenant plus de trois ans que nous avons alerté le club de Marseille, sur la nécessité d’affronter le problème de l’homophobie récurrente de certains supporters. », s’indigne l’association dans un communiqué. « En 2008, une banderole homophobe « Pape Diouf, tes initiales te vont si bien » avait choqué le président de l’époque qui avait désiré porter plainte pour injure publique et signer notre Charte contre l’homophobie. Mais rien ne fut fait et la directrice de la communication de l’époque, Nathalie Paoli, avait expliqué l’immobilisme par cet aveu déplorable : « A Marseille on n’est pas suffisamment exemplaire pour s’insurger contre de tels propos »… »

Paris Foot Gay dit attendre « une réaction officielle, rapide et ferme, du club de l’OM et indique « être en contact avec la Ligue de Football Professionnel qui a d’ores et déjà saisit la Commission de Discipline. »

 

 

04 FEV 2011 : SOS HOMOPHOBIE SORT SON GUIDE PRATIQUE 2011

Par Le 05/02/2011

SOS HOMOPHOBIE : GUIDE PRATIQUE 2011

Pour le consulter Cliquer sur ce lien >>>> GUIDE PRATIQUE ICI

Témoigner, c'est lutter contre l'homophobie

 

Ce guide pratique s'adresse à tou-te-s celles et ceux qui sont chaque jour victimes d'injures, de discriminations, de harcèlement ou de coups, parce qu'ils et elles sont lesbiennes, gays ou bi, et qui veulent connaître leurs droits pour se défendre.

Depuis 2005, SOS homophobie reçoit entre 1 200 et 1 300 témoignages d'homophobie par an sur sa ligne d'écoute et son site Internet. Cela fait, en moyenne, trois témoignages par jour. Quand ces victimes nous appellent ou nous écrivent, nous pouvons prendre le temps de leur expliquer les démarches à entreprendre si elles ont été insultées par une voisine, harcelées par un collègue ou agressées physiquement par un inconnu. Nous pouvons leur donner les informations dont elles ont besoin, toujours dans un souci d'écoute et d'aide, sans jugement.

Mais nous savons que de trop nombreuses victimes restent dans le silence, ne vont pas porter plainte, n'ont personne dans leur entourage à qui en parler, et ne pensent pas ou n'ont pas le courage d'appeler notre ligne d'écoute anonyme ou de nous écrire. À ces victimes, il faut rappeler qu'il est très important de ne pas rester seul-e avec leur mal-être ou leur traumatisme, quelle que soit sa nature. Qu'elles ne sont en aucune façon responsables de ce qui leur arrive, et qu'elles méritent d'être écoutées et soutenues.

Tant que les lesbiennes, gays et bi seront considéré-e-s comme des sous-citoyen-ne-s par l'État qui leur refuse des droits équivalents aux hétérosexuel-lle-s, il sera toujours difficile de faire prendre conscience de la gravité des actes homophobes. La discrimination dans la loi favorise la discrimination dans la société. C'est pourquoi il est capital d'avancer dans l'égalité des droits et de continuer de témoigner, de dire que ça existe, encore aujourd'hui, en France, en 2011, parce que ce sont les témoignages qui peuvent alerter les pouvoirs publics et contribuer à dénoncer la réalité de ce que de trop nombreuses personnes vivent. En espérant que tout le monde reconnaîtra, bientôt, que l'homophobie est une atteinte aux droits humains aussi insupportable que toute autre discrimination, et qu'elle doit être condamnée comme telle.

05 FEV 2011 : LES FOOTBALLEURS LUTTENT CONTRE L HOMOPHOBIE !!

Par Le 05/02/2011

Football: Samedi 05 Février, deux équipes de Ligue 1 s'affichent contre l'homophobie

En lever de rideau de la rencontre de L1 entre Montpellier et Saint-Étienne ce samedi, les deux clubs poseront devant la banderole «Carton rouge à l'homophobie». Une initiative qui tendrait à prouver que changer les mentalités dans le foot, c'est possible.


Une banderole contre l'homophobie, brandie lors d'un tournoi du Paris Foot Gay (photo: PFG)

Voici une 22e journée de Ligue 1 qui revêt un goût un peu particulier loin de nous déplaire, bien au contraire. Ce samedi 5 février, en marge de leur rencontre de championnat au Stade de la Mosson, le Montpellier Hérault et l'AS Saint-Étienne, tous deux signataires de la Charte contre l'homophobie dans le sport, livreront un nouveau signe fort. Les joueurs des deux équipes poseront en effet devant la banderole «Carton rouge à l'homophobie» tandis que le clip contre l'homophobie co-financé par la Ligue de football professionnel (LFP) sera diffusé sur les écrans géants du stade. À noter également que des membres de l'association d'accueil de jeunes homos rejetés par leurs familles le Refuge seront présents dans les tribunes, à l'invitation du club de Montpellier.

«Même les plus réfractaires peuvent changer d'avis»
«Cette initiative s'inscrit dans le prolongement de ce que l'on a commencé avec Louis Nicollin depuis le 21 juin et sa signature de la Charte, explique Pascal Brèthes du Paris Foot Gay (PFG). Cela montre bien que les clubs les plus réfractaires au départ peuvent changer d'avis.»

Réfractaire, le très médiatique président du club héraultais «Loulou» Nicollin, l'était en effet, lui qui s'était illustré par des bons mots tels que le «petite tarlouze» adressé fin 2009 au capitaine d'Auxerre Benoît Pedretti (lire notre article). «Le fait que Louis Nicollin s'engage comme il le fait ce samedi est clairement une image forte, se réjouit le président du PFG. On s'est rencontré, on a parlé pendant pratiquement deux heures et il s'est rendu compte qu'il y a des choses qu'il ne pouvait pas dire. C'est bien le problème des insultes homophobes dans le foot: c'est tellement du langage courant...»

La FFF va signer
«Nous sommes dans une phase positive, on sent que les choses bougent, notamment avec le Ministère et la Mairie de Paris, conclut Pascal Brèthes, mais c'est toujours très lent malgré tout.» Seuls sept clubs professionnels sur quarante sont à ce jour signataires de la Charte contre l'homophobie dans le sport. Espérons qu'avec l'engagement de la Fédération française de football à signer le document d'ici quelques semaines, d'autres suivront...

 

 

 

 

04 FEV 2011 : A PROPOS DU JEUNE GAY DISPARU A NICE

Par Le 04/02/2011

Nice: Le corps du jeune gay disparu a été retrouvé au fond d'un ravin

Macabre découverte jeudi soir. La dépouille de l'étudiant niçois qui avait fuit le 15 janvier après une rupture sentimentale a été retrouvée au volant de sa voiture au pied de l'une des falaises où il avait prédit son suicide.

 

Il faudra attendre le résultat de l'autopsie pour que l'information soit confirmée. Mais tout porte à croire que c'est malheureusement le corps de David Manassen qui a été retrouvé jeudi en début de soirée. Sa dépouille était prisonnière de la Toyota Yaris avec laquelle l'étudiant avait disparu le 15 janvier (lire les détails de sa disparition dans notre précédent article).

Sortie de ligne droite
La voiture a été aperçue par une patrouille du conseil général des Alpes-Maritimes à cinquante mètres en contrebas d'une falaise bordant la route de montagne qui mène au village de Gourdon. Un ravin isolé dans l'arrière-pays de Grasse. Précisément là où David avait laissé entendre qu'il allait mettre fin à ses jours, juste après que Mathias, son compagnon, lui a annoncé son intention de le quitter.

Sur les lieux de la macabre découverte hier soir, le suicide ne semblait guère faire de doute. Au sortir d'une ligne droite, David aurait profité d'un virage et d'un accotement formant un tremplin pour se jeter dans le vide au volant de sa voiture. L'état très endommagé de la carcasse laisse présager d'une embardée extrêmement violente. Dans le froid et l'obscurité, les sapeurs-pompiers du Grimp et les CRS du peloton de secours en montagne ont d'ailleurs éprouvé les plus grandes difficultés à remonter le corps en milieu de soirée. L'automobile, elle, sera hélitreuillée dans les prochaines heures. L'enquête, menée par la police judiciaire de Nice, devra alors déterminer les circonstances, et surtout la date exacte du drame.

«On ne se fait pas d'illusions»
A quelques kilomètres à vol d'oiseau, Pauline et Rob, les parents de David ont appris la terrible nouvelle à leur domicile où les a joints TÊTU. «C'est très dur, a réagi son papa d'une voix atone. Même si on envisageait cette issue, on se refusait à y croire. A l'heure qu'il est, nous n'avons pas la confirmation des médecins légistes qu'il s'agit bien du corps de notre petit David, mais vu les circonstances dans lesquelles on l'a retrouvé, on ne se fait pas d'illusions. Et je ne peux m'empêcher, dès lors, d'en vouloir à la justice. Malgré la phrase prémonitoire qu'avait lancée David à Mathias et qui se trouve aujourd'hui confirmée, il aura fallu attendre plus de deux semaines pour qu'un juge d'instruction soit désigné. Plus de deux semaines que notre petit gisait vraisemblablement au fond d'un vallon. Je ne crois même plus au fait que les policiers ont bien retrouvé David en vie dans son appartement l'après-midi du 15 janvier. J'ai l'amer sentiment qu'on s'est moqué de nous parce qu'on se démenait, parce qu'on était déraisonnables. Peut-être aussi parce que David était homosexuel.»

 

 

04 FEV 2011 : NOUVELLE AGRESSION HOMOPHOBE A ORLEANS

Par Le 04/02/2011

Agression homophobe: A Orléans, une décision de justice qui va faire date

En appel, la circonstance aggravante d'homophobie a été retenue même si des insultes n'avaient pas été prononcées. Une première. L'agression avait eu lieu en 2007 sur un lieu de drague. Explications.

 

En condamnant deux garçons accusés d'agression homophobe sur un lieu de drague gay en 2007, la cour d’appel d’Orléans, va, sans aucun doute, faire jurisprudence. En première instance, le tribunal correctionnel de la ville avait d'abord rejeté la circonstance aggravante d’homophobie, au motif que les coups portés à Etienne (prénom modifié) par une dizaine de jeunes gens n’avaient pas été accompagnés d'insultes (lire Une agression sur un lieu de drague gay, mais pas homophobe?).

Les juges de première instance avaient en cela donné raison à la plaidoirie de l’avocat des deux garçons incriminés, Fabien et Fabakari, qui s’appuyait sur une lecture très restrictive de l'article 132-77 du Code pénal qui indique que la circonstance aggravante d'homophobie est reconnue seulement si l'infraction est accompagnée d'insultes homophobes. Pour l’avocat des accusés, le caractère homophobe des violences commises en réunion n’est donc pas prouvé, pas plus que, selon lui, ne pourrait être qualifiée d’antisémite l’agression de lycéens devant un lycée juif...

«Procès d'intention» contre l'évidence
N’acceptant pas cette interprétation a minima de la loi, le parquet avait fait appel de ce jugement qui, en outre, déboutait le Groupe action et lesbien du Loiret (GAGL) de sa capacité à se porter partie civile. De surcroît, un mineur jugé séparément quelques mois plus tôt pour les mêmes faits avait, lui, écopé de la circonstance aggravante.

Au «procès d’intention» dénoncé par avance par la défense, ministère public et partie civile se sont évertués a démontrer que, même sans insulte, l’acte avait été commis très intentionnellement, s’appuyant pour cela par les déclarations faites par de nombreux témoins et notamment d’autres jeunes ayant, pour le moins, assisté à la scène mais qui n’étaient pas poursuivis.

Retournement en appel
Finalement, un arrêt très motivé par le président de la Coup d’appel infirme le jugement du tribunal correctionnel: il reconnaît, malgré l’absence d’insultes, le caractère homophobe de l’agression, et réhabilite du même coup le GAGL dans son intérêt à agir. Les trois juges ont condamné conjointement Fabien, Fabakari ainsi que les parents du mineur à verser 1.000 euros à titre provisionnel sur les dommages et intérêts dus à Etienne et à prendre en charge les frais de justice. Le Cour a enfin confirmé les peines de prison avec sursis, suivant en cela la partie civile qui ne demandait pas que la reconnaissance du caractère homophobe fût accompagnée d’une aggravation de la sanction.

L’émotion était forte au sortir de la salle d’audience ce 1er février. «C’est bien d’avoir tenu» lancera à Etienne en larmes, une militante du GAGL. L'avocate d’Etienne et du GAGL, Anne Paladino, notera quant à elle «le grand respect» avec lequel la cour a prononcé son arrêt. «C’est historique dans le droit français, s’est exclamé Denis Lefèvre, le président de l’association LGBT. Cette décision était attendue par des copains partout en France. C’est une très grande satisfaction, cela va inciter des victimes à se déclarer.» Même s'il a «du mal» à se réjouir «que trois jeunes de 18-20 ans aient pu être amenés à commettre de tels actes». Pour lui, cela donne toute sa pertinence à l’action menée en milieu scolaire – par le GAGL notamment - pour lutter contre l’homophobie des jeunes. Et l’urgence à l’intensifier.

 

02 FEV 2011 : SEXION D ASSAUT LE RETOUR - NOUS RECLAMONS LA PRUDENCE !

Par Le 03/02/2011

SEXION D ASSAUT LE RETOUR !!

UNE VICTOIRE POUR EUX, UNE VIGILENCE POUR NOUS

Communiqué du 02 Février 2011

 

L'association Gayfree, vient d'apprendre à son grand regret, que le groupe Sexion d'assaut reprend du service. De nouvelles séries de concerts sont prévues au premier semestre 2011, une apparition au printemp de Bourges, et un nouvel album qui sortira en mars prochain.

Sexion d'assaut vient de franchir une nouvelle étape, qui pour eux est une victoire, qui bascule la polémique de octobre 2010 en leur faveur. Les concerts annulés de 2010 n'ont donc pas réussi à faire passer le message comme souhaité. Le groupe est à nouveau classé dans le Top 50, une honte !

Les publicités continuent à être diffusés à la télévision, et maintenant les médias ont l'air d'avoir pardonné ou avoir donné une deuxième chance.

Ce qui s'est passé au refuge à la fin de l'année 2010, a du être l'objet du revirement de situation. Nous n'arrivons pas à comprendre ce qui s'est vraiment passé là bas, et pourquoi le groupe a été aussi bien accueuilli là bas, malgré tous les propos homophobes qu'a dit le groupe dans certaines paroles de leurs chansons et dans le magazine hip hop qui a fait un scandale. Le groupe a aussi tenter de se faire pardonner par un courrier public envers les associations LGBT, certains l'ont accepté d'autres sont beaucoup plus sceptiques et méfiants.

L'association Gayfree reste de son coté sur la prudence et la vigilence concernant le groupe sexion d'assaut. Nous allons suivre de près ce nouvel album qui va sortir, comment ils vont se comporter auprès des médias et magazines, et aussi leurs concerts. Précisons que ce groupe, est visé vers un public jeune, et même très jeune. Nous ne tolèrerons pas si dans leurs prochains albums nous trouverons de nouveau des propos contraire a la valeur humaine et notamment des propos qui touchent à nouveau la communauté LGBT. Les jeunes fans de ce groupe entendent et fredonnent les paroles de ce groupe et peuvent prendre leurs messages au premier degré, chose qui nous inquiète enormément car cela peut prendre des proportions graves qui peuvent entrainer vers la violence et au suicide entre autres. Les jeunes doivent être protégés contre toute forme de violence.

Cela ne veut pas dire que nous donnons une deuxieme chance à notre tour à ce groupe, car nous ne pardonnerons pas leurs propos de l'année dernière. Mais cela veut dire que nous continuerons à surveiller de près leurs propos que ce soit dans les interviews ou dans la musique. En espérant que d'autres associations LGBT suivront le même chemin de la vigilence et de la prudence. L'homophobie doit être pris au serieux et non à moitié. Sur internet l'homophobie monte en puissance, Sexion d'assaut en fait parti, nous devons à tout prix tout faire pour arrêter l'hémorragie.

Sandy.G (Président Association Gayfree)

 

RAPPEL DES FAITS AU MOIS D OCTOBRE 2010

POUR MIEUX COMPRENDRE NOTRE POINT DE VUE

 

AFFAIRE SEXION D ASSAUT....

L ASSOCIATION GAYFREE SE JOINT AU COMBAT

ET CONDAMNE FERMEMENT LES PROPOS DU GROUPE !!

Communiqué du 09 Octobre 2010

 

Comme le savent beaucoup d'entre vous, le groupe sexion d'assaut a prononcé des paroles indignes et discriminatoires envers la communauté LGBT. L'association Gayfree condamne fermement les propos homophobes et discriminatoires du groupe sexion d'assaut, sur les paroles de chansons cités ci dessous ainsi que les propos dans un magazine en juin 2010 qui se nomme "Hip Hop International". Nous aurions souhaité que le groupe soit poursuivi pénalement pour avoir enfreint la loi Code Pénal (article 132-77) ainsi que la loi du 29 Juillet 1881, Malheureusement le délai de prescription de 3 mois est dépassé, et donc toute poursuite ne sera pas validée. Cela n'empeche pas que moralement et humainement parlant notre association reste sur sa position que les propos de sexion d'assaut sont scandaleux qu'ils soient d'actualité ou anciens. Dans l'avenir nous espérons une meilleure surveillance du CSA, SACEM et autres pour éviter de mettre à la vente ce genre de chansons avec de telles paroles si violentes.

La loi dit :

Dans le Code Pénal (article 132-77), l’homophobie est une circonstance aggravante lorsque l’infraction a été commise pour un motif homophobe (ex : meurtre, tortures, violences volontaires, viol, agressions sexuelles, menaces, vol et extorsion).

La loi réprime également la publication de propos injurieux, diffamatoire ou caractérisant une provocation à la discrimination ou à la violence envers des personnes homosexuelles (les articles 23, 24, 29, 32 et 33 de la loi du 29 juillet 1881).

Selon la loi du 29 Juillet 1881 sur la liberté de la presse : La provocation et la diffamation publiques à raison de l'orientation sexuelle sont punies d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. L’injure publique à raison de l'orientation sexuelle punies de 6 mois d’emprisonnement et 22 500 euros d’amende. Et enfin la provocation non publique à la haine et à la violence à orientation sexuelle de 1500 euros d'amende

TOUTEFOIS !! Le delai de prescription est de 3 mois pour chaque infraction citée.....

Ce qui peut etre une source de probleme sur le plan juridique, notamment pour les dépots de plainte, les discriminations à orientation sexuelle ne sont pas au meme titre que la discrimination raciale qui pour eux le delai est de 1 an.

Nous souhaiterions allonger ce delai de prescription à 1 an pour les discriminations, injures, et diffamations à orientation sexuelle, l'association Gayfree a lancé une pétition à ce sujet en cliquant sur ce lien : http://www.easy-petition.com/prescriporientsexuel/

 

Rappelons les faits reprochés au groupe sexion d'assaut :

Sexion d'assaut ont sorti plusieurs albums. 4 de leurs albums contiennent des paroles discriminatoires envers la communauté LGBT. Voici les titres et les paroles employés par le groupe sexion d'assaut :

- Titre : On t’as humilié – (Album : La terre du milieu)

« Je crois qu’il est grand temps que les pédés périssent, coupe leur le pénis, laisse les morts, retrouvés sur le périphérique »

- Titre : A 30 % : (Album : L’écrasement de tete– Sortie 2009)

« T’as froid dans le dos quand un travelo te dit “vas-y viens”. Car tu sais que l’homme ne naît pas gay mais qu’il le devient »

- Titre : Cessez le feu - (Album : L’écrasement de tete– Sortie 2009)

« Lointaine est l’époque où les homos se maquaient en scred. Maintenant, se galochent en ville avec des sappes arc-en-ciel. Mais vas-y bouge, vas-y bouge. Toutes ces pratiques ne sont pas saines, Nos corps ne seront qu’un tas de cendres, la mort ne sera qu’une passerelle »

- Titre : Vous Aussi - (Par Maitre Gims)

«Bien trop de gays qui s'aiment et en plus se marient»,

- Titre : Rescapé - (Album : Chroniques du 75 Vol 1 – Sortie 2009)

«Sénégalais, Toujours anti-homos»

- Titre : Choqué - (Album : L'écrasement de tete)

« Il est devenu gay à croire que ça manque de chattes »

- Titre : 22H45 - (Album : Le Renouveau)

« bande de PD, de pédales, de bâtards, les singes ne mangent pas que des bananes ».

- Titre : L' Œil de verre - (Album : L'écrasement de tete)

“Y a à mon goût beaucoup trop de gays” ;

- Titre : Anti – Tektonik - (Album : Le Renouveau)

"on dit quoi gouvernés par des gays ?"

- Titre : Fils de lache - (Album - Le Renouveau)

"des fils de p... de pédés"

Sachez que les paroles de chansons sont toujours diffusées à ce jour sur internet, si vous allez sur google et que vous cherchez les paroles des chansons du groupe, vous allez avoir de mauvaises surprises en trouvant les textes entiers des titres que je vous ai indiqué ci dessus, mais ce n'est pas tout, les chansons sont toujours trouvables à ce jour en audio et mp3 sur internet, y compris sur des plate formes de telechargement, chose que nous trouvons inadmissible

Puis ensuite, le 11 juin 2010, le magazine Hip Hop International a accordé une interview au groupe à l'occasion de la sortie de leur album "L'école des points vitaux" et leur titre désolé qui a fait le top des ventes durant l'été 2010. Dans cette interview le groupe sexion d'assaut a ouvertement déclaré : "On est homophobes à 100% et qu'on l'assume" puis ensuite "le fait d'etre homosexuel est une déviance qui n'est pas tolérable". Interview qui a fait scandale aupres des associations LGBT et meme plus.... Depuis cela, en octobre 2010, le groupe connait des soucis avec leur tournée, et nous trouvons cela mérité!! Nous vous proposons de consulter la copie du journal "international Hip Hop" avec l'image ci-dessous, lisez attentivement tous les propos indiqués par un rectangle sur la gauche, et faites votre propre opinion sur ces propos :

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Sexion d'assaut à nos yeux, a commis un délit grave en injuriant des propos sur la communauté LGBT !!

 Nous ne pouvons pas laisser passer ce genre de propos etre diffusés sur des musiques et à la presse, nous devons agir, et faire respecter la loi contre les discriminations et l'homophobie. Nous demandons également l'annulation du concert qui se déroulera le 23 octobre à Bordeaux Cenon, Rocher du Palmer, nous avons envoyé pour cela une lettre recommandée avec accusé de reception le 06 mai 2010 a la mairie de Cenon et a la communauté urbaine de Bordeaux afin de mettre un teme a ce concert.

Notre association ne cherche en aucun cas a son tour a appeler a la haine et la violence contre le groupe Sexion d'assaut, cependant nous n'avons pas le droit de laisser passer ce genre de délit. Leurs excuses recemment diffusées, sont pour nous pas suffisantes, nous ne pensons pas que leurs excuses soient sinceres, du fait qu'ils sont en pleine tournée et que leur but en priorité est de tout faire pour préserver le plus de concert possible.

Nous avons une tres forte pensée aux adolescents et jeunes adultes, qui ont pris connaissance de cet article de sexion d'assaut, nous ne voulons pas que l'homophobie progresse chez les adolescents a cause d'un message sur un article scandaleux. Nous tenons fortement a lutter sur ce sujet. Nous avons le devoir de les protéger et les préserver contre toute forme d'homophobie quel que soit la forme.

Mais ce n'est pas tout, demander d'annuler des concerts c'est bien mais nous ne devons pas en rester là afin que ce genre d'incident ne se reproduise pas. C'est pour cela que nous demandons egalement des reactions envers l'assemblée nationale, le senat, le gouvernement, et l'etat de reviser sur ce sujet, à la fois dans le domaine de la television, radio, presse, livre, d'etre tres vigilent concernant les actes d'haine et violence y compris l'homophobie, et a la fois d'interdire de diffuser toute emission télé radio, ou toute musique ou dvd incitant a la haine envers les homosexuels lesbiennes bi et transexuels, une loi a ce sujet serait le bienvenue !! Les droits de l'homme doivent etre respectés,

Au 09 octobre 2010 : 17 dates de concerts annulés !!! (sources : Fnac, Journaux Presse) : Concerts annulés de sexion d'assaut à : Angers, Brest (Guivapas), Caen, Marseille, Strasbourg, Nantes (St Herblin), Nancy, Clermont Ferrand, Rennes, Saint Etienne, Tours (Saint Cyr sur Loire), Lyon (Villeurbanne), Montpellier, Le Mans, Lille, Angouleme, Valence (La Voulte sur Rhone),

Le 08 octobre, Les MTV Europe Music Awards ont officiellement annoncés qu'ils retirent la nomination de Sexion d'Assaut au programme, ils ne participeront donc pas à Madrid. "Nous avons pris cette décision car nous ne pouvons pas récompenser un groupe dont les récents propos encouragent ouvertement l'intolérance", a expliqué Thierry Cammas, gérant de MTV Networks France.

Evidemment avec l'enlevement du partenariat avec NRJ, forcément ils perdent aussi les chances de nomination aux NRJ Music Awards 2011, et nous devons surveiller aussi les prochaines victoires de la musique qui pour l'instant donnent aucune nouvelle, mais on nous laisse supposer qu'un service public ne laissera pas nominer un groupe comme sexion d'assaut apres tous les evenements qui se sont produits.

A ce jour, il reste pour la tournée encore : Bruxelles, Bordeaux (Cenon), Saint Brieuc, Toulouse,

 une petite alerte pour Toulouse !! Jean-Jacques Lasserre, le gérant du Ramier, à Toulouse, où le groupe doit se produire le 22 octobre prochain, ne veut pas entendre parler d’annulation. « Je n’ai plus à prouver mon ouverture d’esprit », déclare-t-il dans une interview à la Dépêche.fr

Une petite alerte aussi pour Bordeaux Cenon, selon le Journal Sud Ouest du 09 octobre 2010 : "Le concert est confirmé" : ils seront le 23 octobre sur scène à Cenon, dans le Rocher 1200, la plus grande salle du complexe culturel dédié aux musiques du monde ouvert depuis le 24 septembre. « C'est une déclaration dans une publication confidentielle », tente de nuancer Patrick Duval avant de préciser : « mais il ne faut pas être dupe : cela correspond à ce qui se dit beaucoup dans les quartiers. Et la voie de la discussion et du débat prônée par le groupe depuis, me semble la bonne occasion pour mettre le sujet sur le tapis. »......

On ne doit rien lacher ni pour Toulouse ni pour Bordeaux, nous avons besoin de votre soutien!!

Le groupe a toutefois reussi a se produire au zenith de Paris, ont changé les paroles de leur titre "Désolé" en "Nous sommes désolés" durant ce concert. Cela n'a pas empeché d'etre fortement hué lors de ce concert. L'association Adhéos, qui se situe à Saintes, ont décidé de porter plainte et ont saisi le CSA pour demander des explications et connaitre leur point de vue a ce sujet. De plus, une autre association, Help LGBT annonce officiellement sa poursuite pénale envers sexion d'assaut qui malheureusement a echoué quelques jours plus tard, car le délai de prescription est dépassé entre la plainte et les faits reprochés à sexion d'assaut

Une autre nouvelle qui créé quelques tensions de certains c'est la probabilité d'une rencontre du groupe sexion d'assaut avec le refuge de Montpellier, beaucoup n'arrivent pas a comprendre cette nouvelle qui fait le tour sur facebook dorenavant.

Et enfin un nouveau scandale qui a fait le tour sur internet a été publié sous forme de blog, une personne a ouvertement soutenu le groupe sexion d'assaut jusqu'a confirmer les propos du groupe, cela se situe sur ce site : http://www.brunobisaro.blogspirit.com auquel evidemment notre association condamne cet article qui s'appelle "Demeurons phobiques", et nous demandons une mobilisation à signaler ce site au gouvernement.

Une 2eme chance pour sexion d'assaut ????? C'est une honte pour nos valeurs en tant qu'LGBT

Nous apprenons par la presse que certaines associations LGBT sont pretes a donner une deuxieme chance au groupe sexion d'assaut. Nous n'arrivons pas a comprendre ce choix, car ca peut faire reculer le combat conte l'homophobie. Nous ne sommes pas surs de la sincérité du groupe quand ils disent qu'ils vont tout faire pour se faire pardonner en ecrivant une chanson contre l'homophobie. 10 chansons de leur repertoire sont touchés par l'homophobie et la haine envers la communauté homosexuelle, comment en si peu de temps le groupe peut promettre un tel changement de personalité avec tant de haine dans le passé? comment on peut vraiment faire confiance et croire en leurs excuses? Mais surtout comment on peut laisser passer juridiquement de telles choses??? Pour nous ce n'est pas possible, nous trouvons qu'ils ont été trop loin dans leurs paroles, et pas une seule parole mais beaucoup !! Le groupe sexion d'assaut a nos yeux doit etre poursuivi pénalement, doit assumer leurs actes mais pas en faisant une chanson pour defendre l'homosexualité pour se faire pardonner, mais d'abord ils doivent avant tout se justifier aupres des tribunaux compétents concernant la loi contre les discriminations et l'homophobie.

L'Association Gayfree tient d'abord a feliciter les quelques associations LGBT qui ont choisi de se mobiliser et qui ont décidé de condamner fermement les propos du groupe sexion d'assaut, certains ont meme choisi la voie pénale. Grace à ca, nous avons réussi à annuler les 3/4 des concerts de sexion d'assaut qui pour nous c'est mérité. Nous souhaitons encourager les autres associations qui ne l'ont pas encore faits à nous joindre dans ce combat. La lutte contre l'homophobie doit continuer, on ne doit rien lacher !!

Nous tenons egalement a feliciter cette mobilisation forte de boycott sur facebook, un groupe s'est formé avec une tres forte participation des membres de facebook, continuez a vous mobiliser.

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Une conférence de presse a eu lieu à Nantes le 06 octobre 2010, auquel Lefa, la tete du groupe sexion d'assaut tentait de revenir sur les propos homophobes dans le journal "Hip Hop International"

Lefa est revenu sur sa phrase, «nous sommes 100 % homophobes». «C'est un mot très lourd, très grave, je ne le maîtrisais pas à l'époque», a-t-il expliqué. «Après l'interview, j'ai vérifié la définition dans le dictionnaire. Je sais que ça a fait rire beaucoup de gens, mais je tenais à vérifier (...). Quand j'ai utilisé ce mot, je voulais dire que nous étions 100 % hétéro, et que nous étions loin de l'homosexualité. Parce que nous avons tous grandi dans un milieu hétéro, macho même. C'est quelque chose qui est loin de nous.»

Malgré ces explications un peu bancales, surtout au vu des textes que chante le groupe, Lefa a tenu à rappeler que «ni moi, ni aucun autre membre de Sexion d'assaut n'est homophobe». Pas encore suffisant pour convaincre les maires et les organisateurs de ne plus annuler leurs shows.

voir video de cette conference de presse ci-dessous

 

 

Parodie de Sexion d'assaut devenu Sexion d'homo

La parodie de leur tube desole a fait le buzz et le tour sur internet suite aux evenements du grouope sexion d'assaut, pour ceux qui ne connaissent pas encore cette parodie nous vous offrons en bonus la video de cette parodie, clip officiel avec sexion d'homo eux meme, jugez en par vous-meme

 

 

Communiqué écrit et réalisé par Sandy.G

Président de l'association Gayfree

 

01 FEV 2011 : AU SUJET DE JACQUES MYARD - DEPUTE UMP

Par Le 02/02/2011

PROPOS GRAVES DE JACQUES MYARD SUR LES HOMOSEXUELS

NOUS DEMANDONS UNE POURSUITE !!!

 

Jacques Myard est un député-Maire UMP des Yvelines

En plus d'etre partisan pour le retablissement de la peine de mort, il est aussi une personne ouvertement contre le droit aux mariages homosexuels voir meme sur l'homosexualité en général.

Avec Christine Boutin et Jean-Claude Lenoir, Jacques Myard est l'un des députés qui se sont le plus fortement opposés à la création du PaCS.

Le 9 octobre 1998, alors qu'Elisabeth Guigou lit à voix haute une lettre du Père Benéteau sur les drames causés par le Sida dans les couples homosexuels, Jacques Myard intervient : « Et alors ? Et le cancer ? Faut-il légaliser le sida ?» Le 7 novembre 1998, il déclare au groupe socialiste, à propos du Pacs : « L'objectif de votre projet a été avoué avec franchise par M. Michel : c'est la reconnaissance par la société de l'union des homosexuels. C'est cela que nous combattons. ». Enfin, considérant les homosexuels comme « des personnes qui n'apportent rien à la société », et tandis que le député Alain Touret justifie le projet du Pacs, Jacques Myard déclare : « Il y a les zoophiles aussi ».

Le 13 janvier 2011, dans une émission radiodiffusée sur Le Mouv, il tient des propos de même nature, dressant un parallèle entre l'homosexualité et la zoophilie, qu'il qualifie de « perversions ». L'association GayLib, apparentée au même groupe politique que le député, demande à Valérie Pécresse, présidente de la fédération du parti dans les Yvelines, des excuses publiques de la part de Jacques Myard. Ce dernier reconnaît une phrase « peut-être un peu maladroite » mais ne renie pas le fond de sa pensée : « Je ne m’occupe pas des homos mais ce que je leur reproche c’est d’être devenus un lobby, une secte, de pratiquer le terrorisme intellectuel... Alors moi je leur dis : "Messieurs (sic) les homos des deux sexes, foutez-nous la paix" ».

 

Notre association Gayfree, En tant qu'association militant LGBT, ne pouvons pas tolérer ce genre de propos, venant d'en plus d'un homme politique censé representer tous les citoyens francais de sa region. De plus, un député n'a pas tous les droits. Une discrimination reste une discrimination, meme chose pour les injures et les diffamations. La loi concerne tous les citoyens, que nous soyons chefs d'entreprise, salariés, sans emplois, politiciens, fonctionnaires, bref tout le monde... tout le monde est concerné par la loi francaise et surtout doit respecter la loi Francaise. Que Jacques Myard fait son choix sur ce qu'il en pense sur l'homosexualité c'est un fait, cependant nous n'approuvons absolument pas certains genres de propos en public notamment quand il dit : "ce que je leur reproche c’est d’être devenus un lobby, une secte, de pratiquer le terrorisme intellectuel", pour nous c'est intolérable et hors la loi. Nous demandons donc aux associations LGBT de prendre des dispositions necessaires contre cette personne qui pour nous a été trop loin dans ces propos.

 

Nous vous proposons egalement de lire cet article de presse qui explique entierement les propos injurieux de Jacques Myard, faites votre opinion :

 

Jacques Myard, député UMP : "Messieurs les homos des deux sexes, foutez-nous la paix"

LEMONDE.FR | 27.01.11 | 19h30  •  Mis à jour le 27.01.11 | 20h36 

 

 

Le député-maire UMP de Maisons-Laffitte, Jacques Myard, membre de la Droite libre.

Le député-maire UMP de Maisons-Laffitte, Jacques Myard, membre de la Droite libre.AFP/JEAN AYISSI

 

 

Cela devient de la récidive. Lui se défend d'être homophobe, mais les polémiques s'enchaînent : accusé d'avoir, le 13 janvier, assimilé l'homosexualité à une "perversion sexuelle", le député-maire de Maisons-Laffitte, Jacques Myard, a été ciblé par GayLib :  ce groupe d'homosexuels au sein de l'UMP avait demandé à Valérie Pécresse, présidente de la fédération du parti dans les Yvelines, de prendre "ses responsabilités" et convoquer Jacques Myard, "afin d'exiger des excuses publiques".

 

En réponse, le député, dans un entretien, jeudi, au site "de droite, libéral et conservateur" Nouvelles de France, persiste : "C'est fort bonheur que d'être attaqué par GayLib. En réalité, j'ai eu une phrase peut-être un peu maladroite mais j'assume."

"Je ne m’occupe pas des homos mais ce que je leur reproche c’est d’être devenus un lobby, une secte, de pratiquer le terrorisme intellectuel... Alors moi je leur dis 'Messieurs les homos des deux sexes, foutez-nous la paix'", ajoute-t-il.

"LE ZOOPHILE EXISTE, VOUS ALLEZ LE PRENDRE EN COMPTE ?"

 

La polémique a été ravivée lors d'une émission récente sur Le Mouv' : Jacques Myard se voit reprocher d'avoir comparé l'homosexualité à la zoophilie, en 1998, à l'Assemblée nationale. Comme on peut l'entendre dans l'extrait mis en ligne par Tetu.com, le député conteste le parallèle. Mais il insiste en assimilant l'homosexualité à une "perversion sexuelle". Malgré la prise de bec avec les animateurs, les propos laissent peu d'équivoque : "Pas du tout, j'ai dit ceci ; on me dit qu'il faut prendre en compte l'homosexualité parce qu'elle existe. J'ai dit qu'à ce moment-là, toutes les perversions sexuelles… Le zoophile existe, vous allez le prendre en compte ?"

 

Jacques Myard aggrave son cas et mérite une sanction a, en réaction, affirmé le président de GayLib, Emmanuel Blanc. "L'homosexualité n'est pas une perversion, mais la stupidité à répétition en est une", lâche-t-il à Tetu.com.

"LA CIVILISATION S’EST DÉVELOPPÉE SUR L’HÉTÉROSEXUALITÉ"

La contre-attaque de Jacques Myard, dans son entretien à Nouvelles de France, est virulente : les "gentils gauchistes" du Mouv' sont accusés d'avoir "pratiqué un amalgame honteux". Quant aux sanctions demandées par GayLib ? "Qu’ils y viennent. Ce n'est pas GayLib qui va faire la loi à l'UMP. Moi je suis élu du peuple, contrairement à eux."

Mais sur le fond, le député, membre de la Droite libre, à l'aile droite de l'UMP, cible une nouvelle fois l'homosexualité, tout en affirmant "qu'il peut y avoir des homosexuels à l'UMP, ce n'est pas un souci". Est-elle une perversion ? "J'ai le droit de le penser, dit-il. D’autres pensent le contraire. Il est sûr en tous cas que la civilisation s’est développée sur l’hétérosexualité." A l'UMP, d'autres que GayLib s'émouvront-il de ces propos ?

Dans l'entourage de Jean-François Copé, joint par Le Monde.fr, on assure que le secrétaire général de l'UMP ne "cautionnerait naturellement pas de tels propos, s'ils étaient avérés". Pour autant, Jean-François Copé, rappelle-t-on, s'est parfois opposé au principe de l'exclusion du parti : il s'est notamment prononcé contre des sanctions envers le député Christian Vanneste, après ses propos en faveur d'alliances entre l'UMP et le Front national.

 

 

 

 

01 FEV 2011 : L ASSOCIATION GAYFREE LANCE UN APPEL AUX ASSOCIATIONS

Par Le 02/02/2011

L ASSOCIATION GAYFREE LANCE UN APPEL ET A LA MOBILISATION GENERALE DE TOUTES LES ASSOS LGBT

Suite aux echecs successifs que ce soit dans le domaine de la politique, et dans la justice, l'association Gayfree a décidé de frapper un grand coup, en lancant un appel a la mobilisation generale de toutes les associations LGBT de France, a nous unir et manifester en urgence pour defendre nos droits et defendre nos dignités.

Le conseil constitutionnel refuse le mariage gay et l'homoparentalité, et a envoyé les deux dossiers au Parlement.

Voici l'appel lancé par l'association Gayfree, lettre qui a été envoyée par mail le 01 fevrier 2011 aux associations LGBT de France.

Tous ceux qui souhaitent joindre a ce combat : contactez nous par mail : assogayfree@gmail.com

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Le 31 Janvier 2011
 
ASSOCIATION GAYFREE
Siege Social :
49 Rue de la Rousselle
33000 BORDEAUX
09-70-406-556
assogayfree@gmail.com
 
Objet : Appel à une mobilisation et manifestation générale sur toute la France pour défendre nos droits (suite aux échecs sur l’homoparentalité et le mariage gay au conseil constitutionnel)
 
Bonjour,
 
L’association Gayfree est une association LGBT et militante contre toutes formes de discriminations, exclusions et homophobies, créée en juillet 2010, donc une petite association naissante avec peu de moyens, mais pleine de volontés de se battre pour défendre nos droits en tant qu’homosexuels et en tant que militants.
 
Nous vous appelons à une mobilisation générale en réunissant aussi bien des associations mais aussi toutes les personnes concernées par les droits homosexuels comme par exemple des politiciens qui défendent notre cause et personnalités publiques, dans l’espoir et le but d’aller dans la rue manifester (hors marches des fiertés) pour crier notre mécontentement mais aussi notre colère de voir que notre cher pays  qui est soit disant le pays des droits de l’homme, ne nous respecte pas.
 
Sur toutes nos mairies partout en France il y a écrit les mots LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE. Ces mots qui avaient une valeur à une époque dans tous les esprits et toutes les bouches, mais à notre époque ces mots n’ont plus aucune signification.
 
EGALITE des droits est-ce une fumisterie ? Alors que nous travaillons, payons des impôts, votons comme tous les concitoyens. On nous enlève notre liberté de pouvoir nous marier ou d’avoir des enfants, on n’est pas à l’égalité des hétérosexuels qui peuvent se pacser mais nous on n’a pas accès au mariage. Par exemple personnellement je suis une jeune lesbienne désirant épouser ma campagne mais aussi éventuellement adopter. Mais cela nous est refusé, comme plusieurs autres couples. Nous devons nous battre en tant que citoyens qui avons les mêmes droits et les mêmes devoirs civiques !!
 
Je pense qu’il faut qu’on agisse très rapidement, car quand nous voyons un député UMP Mr Jacques MYARD nous comparer aux zoophiles, qu’il avoue être avec des ministres et autres députés à avoir voté contre le pacs et qu’ils continueraient à voter contre tout ce qui touche l’homosexualité.
Nous arrivons au point de rupture. Comment les mentalités peuvent changer quand des politiciens, des chanteurs (euses)  ou personnes connues  tiennent des propos homophobes ? Nous pensons à toutes les générations mais nous pensons  aussi aux premiers homosexuels qui se sont battus et qui s’en sont pris pleins la tronche, mais aussi à nos jeunes homosexuels qui n’osent pas s’afficher par peur de représailles ou autres.
 
C est plus possible là nous disons qu’il faut agir et maintenant. Nous devons ni attendre le mois de juin pour la marche des fiertés ni attendre les prochaines élections en 2012 comme ont pu le suggérer certaines associations. Nous devons tous ensemble agir et au plus vite concrètement et publiquement pour faire valoir nos droits et nous comptons sur vous tous pour nous mobiliser et faire une manifestation en commun dans toute la France.
 
N’hésitez pas à nous faire part de vos idées et votre point de vue en nous écrivant sur notre mail : assogayfree@gmail.com. Nous restons à votre disposition pour toutes informations complémentaires.
 
Nous vous prions d’agréer nos salutations distingués.
 
Melle Gautier Séverine
Co-fondatrice et secrétaire de l’association gayfree.
 
Avec le soutien total de notre président
Monsieur Gauthier Sandy

31 JANV 2011 : TOUS ENSEMBLE SOUTENONS KARIM

Par Le 02/02/2011

 Karim, jeune homosexuel marocain, toujours en attente de régularisation

Petition en ligne : http://www.petitions24.net/signatures/soutenons_karim/

L'une des unes du magazine  

Nous avons évoqué il y a quelques jours la délicate situation d'un jeune sans-papier, Karim. Ce marocain est menacé de mort dans son pays, en raison de son homosexualité. Le député Verts de Bègle Noël Mamère a récemment écrit au Préfet de Gironde pour lui demander d'étudier son cas et de le regulariser. Mais, visiblement, Dominique Schmitt ne semble pas enclin à accéder à cette demande, estimant que ce jeune homme ne serait pas en danger dans son pays.

Récemment interrogé par une journaliste de "20 Minutes" sur la situation de Karim, jeune homosexuel marocain, menacé d'extradition, le préfet de Gironde a répondu que "l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) a vérifié ce risque et que cette peine n'est plus en application et ne fait l'objet d'aucune poursuite". Des déclarations qui ont hérissé Noël Mamère et sa suppléante à l'Assemblée nationale, la socialiste Naïma Charaï. "Comment oser affirmer qu'un jeune homosexuel ne court aucun danger au Maroc aujourd'hui ? C'est nier la rigueur morale réaffirmée par le gouvernement marocain en 2009, qui prétend clairement empêcher et combattre des dérives comportementales telles que l'homosexualité !", s'insurgent-ils dans un communiqué. "Nous, nous refusons de fermer les yeux sur la réalité et c'est pourquoi nous sommes très soucieux du sort du jeune Karim s'il est reconduit dans son pays d'origine. C'est à ce titre que nous avons choisi de défendre son dossier auprès de la Préfecture de Gironde, et c'est à ce titre que nous ne pouvons aujourd'hui nous satisfaire de la réponse qui a été faite par le Préfet", expliquent les élus. Aujourd'hui, l'heure est à l'inquiétude. Karim serait actuellement très affecté par cette situation.

La justice, dernier espoir ?
"En tant qu'élus d'une République qui s'est toujours prévalue de protéger et respecter les Droits de l'Homme, nous ne pouvons accepter le sort de Karim: son homosexualité représente indiscutablement un risque pour sa sécurité au Maroc et un pays comme le nôtre, dans lequel sont combattues les discriminations à caractère sexuel, ne peut cautionner les pratiques marocaines en renvoyant Karim là-bas", écrivent-ils. Par conséquent, Noël Mamère et Naïma Charaï exigent l'annulation de l'arrêté de reconduite à la frontière à l'encontre de Karim, et le réexamen de son dossier en vue d'une régularisation, seule garante de sa sécurité. A ce jour, il ne leur a donné aucune réponse. "J'espère que le préfet reviendra sur sa position", souligne Naïma Charaï. Si tel n'est pas le cas, il ne restera plus qu'un espoir, la justice. Le 28 décembre le tribunal administratif de Bordeaux a rejeté un recours de Karim. Dans les jours à venir, son avocat, Me Uldrif Astié, va faire appel de cette décision, dans l'espoir d'une issue favorable. Le préfet précise qu'à ce jour, il n'a pas été porté à sa connaissance que l'intéressé avait fait appel de cette décision devant la Cour administrative d'appel. "Cette possibilité lui reste offerte, et si l'appel est formé dans les délais, il ne sera pas éloigné dans l'attente de la décision de cette juridiction. L'intéressé pourrait également engager une procédure de demande d'asile. Dans cette hypothèse, la transmission de son dossier sera faite pour être traitée d'urgence et aucune mesure d'éloignement ne sera engagée dans l'attente de sa décision", précise Dominique Schmitt
.

 

SOUTIEN A KARIM - Un jeune marocain qui risque l'expulsion en France et la prison au Maroc

Le Centre LGBT Aquitaine Le Girofard et ses partenaires associatifs de Gironde soutiennent Karim, un jeune homosexuel habitant à Bordeaux risquant l'expulsion car il est sans papiers mais aussi la prison au Maroc, car nous rappelons que l'homosexualité est puni au Maroc pour une peine de 3 ans. Les Associations LGBT de Gironde sont tres touchées par son histoire et entament un projet de soutien a Karim en suivant de pres ce dossier. De plus le president du Girofard sera présent le 21 janvier prochain a la Mairie de Bègles pour une signature d'une convention de parrainage republicain.

Petition en ligne pour soutenir Karim : http://www.petitions24.net/signatures/soutenons_karim/

Afin de mieux comprendre cette histoire, je vous propose en premier lieu de cliquer sur les liens suivants qui sont des articles de presse expliquant bien la situation de Karim.

Article sur AFP : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i7A7UoXYHgeraNQehmF3uzk7sQgA?docId=CNG.6619afcb4a592da646c70e16c713253e.221

Article sur 20 Minutes : http://www.20minutes.fr/article/651282/bordeaux-il-risque-prison-maroc

Article sur Libération : http://www.liberation.fr/societe/01012312875-un-jeune-sans-papiers-homosexuel-menace

Article France 3 Aquitaine : http://aquitaine.france3.fr/info/un-homosexuel-marocain-craint-l-expulsion-66873266.html

Egalement des articles concernant la decision de justice du decembre 2010 :

Ici : http://www.yabiladi.com/articles/details/4091/justice-francaise-decide-d-expulser-karim.html

En sachant que vivre sans papier en France reste un acte illégal et punissable par la loi, et que nous avons le devoir de respecter cette loi en France quel que soit la decision de justice et de la préfecture, nous nous battrons quand meme afin de defendre l'histoire de Karim, un marocain et homosexuel de 25 ans, vivant depuis 8 ans à Bordeaux en France sans papier en ayant affronté des parcours difficiles au niveau travail et logement pour s'en sortir et qu'il a tout fait pour s'en sortir sans basculer dans la mauvaise pente. Mais surtout il a le désir profond de rester en France légalement et proprement, et ne désire absolument pas revenir dans son pays auquel il s'est senti jamais accepté là bas tel qu'il est.

L'association Gayfree a pris connaissance de cette nouvelle et bien lu les articles de presse concernant la situation de Karim, et soutient Le Girofard dans sa démarche. En Sachant que nous sommes partenaires associatifs et adhérents avec le centre LGBT Aquitaine Le Girofard, et sachant que nous sommes nous memes une association militant contre les discriminations et l'homophobie, nous soutenons ce dossier. Nous n'avons pas malheureusement le droit pour le moment de nous porter partie civile sur ce dossier, du fait que notre association existe depuis moins de 5 ans, mais en tant que militant nous ferons de notre mieux pour défendre l'histoire de Karim

Karim est parti du Maroc car il a été victime de brimades concernant son orientation sexuelle. En France il s'est senti accueilli et accepté, il n'aurait commis aucune faute grave une fois en France. Il a juste besoin d'une seule chose : etre regularisé. Le faire repartir au Maroc ce serait doublement le condamner : d'abord l'exclure puis ensuite l'envoyer en prison, ce serait l'isoler definitivement moralement comme au Maroc il se sent rejeté humilié et rabaissé, il ne pourra plus vivre normalement, chose qui serait inhumain. Meme si nous n'avons pas le pouvoir de changer les lois au Maroc concernant l'homosexualité, en France Karim a une chance de vivre comme tout le monde, laissons lui une chance de prouver sa bonne foi et ses engagements en France. De plus il n'a commis aucun delit grave pendant les 8 années qu'il est resté en France, comme le vol la drogue ou autre,... chose qui pour nous est suffisant, il a fait ses preuves et qu'il doit a tout prix continuer a etre dans cette voie, c'est a dire respecter les lois francaises. L'homosexualité en France, contrairement au Maroc n'est plus un delit depuis 1982 donc la France ne doit pas expulser Karim du fait qu'il est homosexuel, la France doit aussi respecter les droits de l'homme et la charte européenne des droits fondamentaux, il reste plus qu'une seule etape : qu'il ne soit plus sans papiers. Nous comptons sur la justice et le gouvernement pour bien reflechir a cette situation et sollicitons aupres de la prefecture et de la justice une decision favorable concernant sa regularisation en France.

Si vous aussi vous etes touchés par cette histoire et voulez apporter votre soutien, sous forme de pétition ou de messages, ecrivez nous sur notre adresse : gayfree.asso@yahoo.fr, nous transmettrons evidemment vos messages au Girofard étant donné que nous sommes partenaires avec eux.

Merci pour lui

Sandy.G (Président Association Gayfree)

 

Ci-Joint une photo de Karim : (Photo article sur 20 Minutes)

28 JANV 2011 : Pas de mariage gay en France !!

Par Le 02/02/2011

CONSEIL CONSTITUTIONNEL

Décision n° 2010-92 QPC du 28 janvier 2011 

Mme Corinne C. et autre [Interdiction du mariage entre personnes de même sexe]

Le Conseil constitutionnel a été saisi le 16 novembre 2010 par la Cour de cassation (première chambre civile, arrêt n° 1088 du 16 novembre 2010), dans les conditions prévues à l'article 61-1 de la Constitution, d'une question prioritaire de constitutionnalité posée par Mmes Corinne C. et Sophie H., relative à la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit des articles 75 et 144 du code civil.

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL,

Vu la Constitution ;

Vu l'ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 modifiée portant loi organique sur le Conseil constitutionnel ;

Vu le code civil ;

Vu l'arrêt n° 05-16627 de la Cour de cassation (première chambre civile) du 13 mars 2007 ;

Vu le règlement du 4 février 2010 sur la procédure suivie devant le Conseil constitutionnel pour les questions prioritaires de constitutionnalité ;

Vu les observations produites par le Premier ministre, enregistrées le 8 décembre 2010 ;

Vu les observations produites pour les requérantes par Me Emmanuel Ludot, avocat au barreau de Reims, enregistrées le 14 décembre 2010 ;

Vu les observations en interventions produites pour l'Association SOS Homophobie et l'Association des parents et futurs parents gays et lesbiens par Me Caroline Mécary, avocat au barreau de Paris, enregistrées le 14 décembre 2010 ;

Vu les pièces produites et jointes au dossier ;

Me Ludot pour les requérantes, Me Mécary pour les associations intervenantes et M. Thierry-Xavier Girardot, désigné par le Premier ministre, ayant été entendus à l'audience publique du 18 janvier 2011 ;

Le rapporteur ayant été entendu ;

1. Considérant qu'aux termes de l'article 75 du code civil : « Le jour désigné par les parties, après le délai de publication, l'officier de l'état civil, à la mairie, en présence d'au moins deux témoins, ou de quatre au plus, parents ou non des parties, fera lecture aux futurs époux des articles 212, 213 (alinéas 1er et 2), 214 (alinéa 1er) et 215 (alinéa 1er) du présent code. Il sera également fait lecture de l'article 371-1.
« Toutefois, en cas d'empêchement grave, le procureur de la République du lieu du mariage pourra requérir l'officier de l'état civil de se transporter au domicile ou à la résidence de l'une des parties pour célébrer le mariage. En cas de péril imminent de mort de l'un des futurs époux, l'officier de l'état civil pourra s'y transporter avant toute réquisition ou autorisation du procureur de la République, auquel il devra ensuite, dans le plus bref délai, faire part de la nécessité de cette célébration hors de la maison commune.
« Mention en sera faite dans l'acte de mariage.
« L'officier de l'état civil interpellera les futurs époux, et, s'ils sont mineurs, leurs ascendants présents à la célébration et autorisant le mariage, d'avoir à déclarer s'il a été fait un contrat de mariage et, dans le cas de l'affirmative, la date de ce contrat, ainsi que les nom et lieu de résidence du notaire qui l'aura reçu.
« Si les pièces produites par l'un des futurs époux ne concordent point entre elles quant aux prénoms ou quant à l'orthographe des noms, il interpellera celui qu'elles concernent, et s'il est mineur, ses plus proches ascendants présents à la célébration, d'avoir à déclarer que le défaut de concordance résulte d'une omission ou d'une erreur.
« Il recevra de chaque partie, l'une après l'autre, la déclaration qu'elles veulent se prendre pour mari et femme ; il prononcera, au nom de la loi, qu'elles sont unies par le mariage, et il en dressera acte sur-le-champ » ;

2. Considérant qu'aux termes de l'article 144 du même code : « L'homme et la femme ne peuvent contracter mariage avant dix-huit ans révolus » ;

3. Considérant que la question prioritaire de constitutionnalité porte sur le dernier alinéa de l'article 75 du code civil et sur son article 144 ; que ces dispositions doivent être regardées comme figurant au nombre des dispositions législatives dont il résulte, comme la Cour de cassation l'a rappelé dans l'arrêt du 13 mars 2007 susvisé, « que, selon la loi française, le mariage est l'union d'un homme et d'une femme » ;

4. Considérant que, selon les requérantes, l'interdiction du mariage entre personnes du même sexe et l'absence de toute faculté de dérogation judiciaire portent atteinte à l'article 66 de la Constitution et à la liberté du mariage ; que les associations intervenantes soutiennent, en outre, que sont méconnus le droit de mener une vie familiale normale et l'égalité devant la loi ;

5. Considérant qu'aux termes de l'article 34 de la Constitution, la loi fixe les règles concernant « l'état et la capacité des personnes, les régimes matrimoniaux, les successions et libéralités » ; qu'il est à tout moment loisible au législateur, statuant dans le domaine de sa compétence, d'adopter des dispositions nouvelles dont il lui appartient d'apprécier l'opportunité et de modifier des textes antérieurs ou d'abroger ceux-ci en leur substituant, le cas échéant, d'autres dispositions, dès lors que, dans l'exercice de ce pouvoir, il ne prive pas de garanties légales des exigences de caractère constitutionnel ; que l'article 61-1 de la Constitution, à l'instar de l'article 61, ne confère pas au Conseil constitutionnel un pouvoir général d'appréciation et de décision de même nature que celui du Parlement ; que cet article lui donne seulement compétence pour se prononcer sur la conformité d'une disposition législative aux droits et libertés que la Constitution garantit ;

6. Considérant, en premier lieu, que l'article 66 de la Constitution prohibe la détention arbitraire et confie à l'autorité judiciaire, dans les conditions prévues par la loi, la protection de la liberté individuelle ; que la liberté du mariage, composante de la liberté personnelle, résulte des articles 2 et 4 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ; que les dispositions contestées n'affectent pas la liberté individuelle ; que, dès lors, le grief tiré de la violation de l'article 66 de la Constitution est inopérant ;

7. Considérant, en second lieu, que la liberté du mariage ne restreint pas la compétence que le législateur tient de l'article 34 de la Constitution pour fixer les conditions du mariage dès lors que, dans l'exercice de cette compétence, il ne prive pas de garanties légales des exigences de caractère constitutionnel ;

8. Considérant, d'une part, que le droit de mener une vie familiale normale résulte du dixième alinéa du Préambule de la Constitution de 1946 qui dispose : « La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement » ; que le dernier alinéa de l'article 75 et l'article 144 du code civil ne font pas obstacle à la liberté des couples de même sexe de vivre en concubinage dans les conditions définies par l'article 515-8 de ce code ou de bénéficier du cadre juridique du pacte civil de solidarité régi par ses articles 515-1 et suivants ; que le droit de mener une vie familiale normale n'implique pas le droit de se marier pour les couples de même sexe ; que, par suite, les dispositions critiquées ne portent pas atteinte au droit de mener une vie familiale normale ;

9. Considérant, d'autre part, que l'article 6 de la Déclaration de 1789 dispose que la loi « doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse » ; que le principe d'égalité ne s'oppose ni à ce que le législateur règle de façon différente des situations différentes ni à ce qu'il déroge à l'égalité pour des raisons d'intérêt général pourvu que, dans l'un et l'autre cas, la différence de traitement qui en résulte soit en rapport direct avec l'objet de la loi qui l'établit ; qu'en maintenant le principe selon lequel le mariage est l'union d'un homme et d'une femme, le législateur a, dans l'exercice de la compétence que lui attribue l'article 34 de la Constitution, estimé que la différence de situation entre les couples de même sexe et les couples composés d'un homme et d'une femme peut justifier une différence de traitement quant aux règles du droit de la famille ; qu'il n'appartient pas au Conseil constitutionnel de substituer son appréciation à celle du législateur sur la prise en compte, en cette matière, de cette différence de situation ; que, par suite, le grief tiré de la violation de l'article 6 de la Déclaration de 1789 doit être écarté ;

10. Considérant qu'il résulte de ce qui précède que le grief tiré de l'atteinte à la liberté du mariage doit être écarté ;

11. Considérant que les dispositions contestées ne sont contraires à aucun autre droit ou liberté que la Constitution garantit,

DÉCIDE :

Article 1er.° Le dernier alinéa de l'article 75 et l'article 144 du code civil sont conformes à la Constitution.

Article 2.° La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française et notifiée dans les conditions prévues à l'article 23-11 de l'ordonnance du 7 novembre 1958 susvisée.

Délibéré par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 27 janvier 2011 où siégeaient : M. Jean-Louis DEBRÉ, Président, M. Jacques BARROT, Mme Claire BAZY MALAURIE, MM. Guy CANIVET, Renaud DENOIX de SAINT MARC, Mme Jacqueline de GUILLENCHMIDT, MM. Hubert HAENEL et Pierre STEINMETZ.

Rendu public le 28 janvier 2011.

Journal officiel du 29 janvier 2011, p. 1894 (@ 82)

28 JANV 2011 : PROCES DE BRUNO WIEL - UN DENOUEMENT EXEMPLAIRE

Par Le 02/02/2011

AFFAIRE BRUNO WIEL

UNE CONDAMNATION EXEMPLAIRE

 

L'association Gayfree souhaite feliciter cette décision de justice du vendredi 28 janvier 2011, qui restera dans les annales de la justice dans le monde LGBT. Enfin une condamnation exemplaire concernant des agressions homophobes. Nous pensons que jamais dans l'histoire, une condamnation de cette ampleur a été prononcé pour une agression homophobe. Nous tenons quand meme a rappeler que dans cette affaire avec Bruno, les tortionnaires ont été tres tres loin dans leurs gestes, voir meme inhumain. Au point d'avoir gaché pour de bon la vie de Bruno qui a du mal a s'en remettre. Nous esperons dans l'avenir que d'autres agressions homophobes seront punies comme ceci. Nous devons aussi continuer a nous battre egalement pour qu'une loi contre les agressions homophobes soient reconnues a sa juste valeur et pas seulement se fier à la loi contre les discriminations a orientation sexuelle.

Cependant, 16 à 20 ans de prison ne vaut pas la vie de Bruno. Cela n'effacera pas psychologiquement la douleur et le traumatisme qu'il a encouru. Nous souhaitons à Bruno que petit à petit il s'en remettra et qu'il retrouvera vite une vie normale. Quoi qu'il en soit tu as notre soutien, ainsi que beaucoup d'autres associations et sites LGBT, tu peux compter sur nous pour t'epauler.

 

Voici les faits concernant la decision de justice du procès de Bruno Wiel :

Le crime homophobe ne sera pas resté impuni. Comme l’avait requis le parquet, les quatre agresseurs présumées de Bruno Wiel, sauvagement battu et laissé pour mort dans le parc des Lilas, à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) en 2006, ont été condamnés à des peines de prison allant de 16 à 20 ans de prison. «Dans la nuit du 19 au 20 juillet 2006, Bruno Wiel a rencontré à Paris la barbarie. Cette nuit-là, c’est la négation de Bruno Wiel, c’est la mise à mort d’un homme», avait assené l’avocat général de la cour d’assises de Créteil, Benoît Hurel, lors de son réquisitoire. «C’est un miraculé, tous ces coups auraient dû le conduire à la mort» avait assuré Benoît Hurel, après avoir cité des éléments du dossier médical de l’homme de 33 ans. Le magistrat a requis jeudi des peines allant de quinze à vingt ans de prison. Il a donc été suivi.

Le 19 juillet 2006, après avoir écumé plusieurs bars gays du Marais, à Paris, Bruno Wiel est accosté par quatre jeunes aux abords de place du Châtelet. Pensant que cette rencontre pourrait aboutir sur une nouvelle aventure, le trentenaire accepte de monter dans leur véhicule. Les suspects quittent la capitale pour gagner un parc de Vitry-sur-Seine. Et commencent à le ruer de coups, avec une extrême violence, le frappant tel «un ballon de foot», dira l’un des accusés lors de son audition. Ils iront jusqu’à le brûler avec des cigarettes et le violer avec un bâton. L’un de ses tortionnaires songera même à filmer la scène avant de renoncer. Laissé pour mort, Bruno Wiel sera retrouvé le lendemain derrière un buisson, nu et souffrant d’un traumatisme crânien et thoracique. Retrouvé par hasard, un exhibitionniste étant recherché par la police dans ce même parc. Il restera trois semaines dans le coma, et sept mois à l’hôpital. Les individus seront confondus par leur voiture de location le mois suivant l’agression. L’un d’entre eux avouera avoir manigancé ce guet-apens pour «lui voler sa carte bleue».

«Il voulait nous baiser, et bien c’est nous qui l’avons baisé»

Tous ont réfuté le mobile homophobe. Pourtant, l’avocat général a notifié l’absence de biens de valeurs sur la victime le soir du drame. «Ces actes ont été commis en raison de son orientation sexuelle, plaide le magistrat. Nous savons que ces violences étaient inutiles et ne s’expliquent pas par le vol; la victime n’avait rien sur elle. Le caractère homophobe est la seule et unique lecture de ce dossier.» Pour appuyer son réquisitoire, Benoît Hurel reprend les témoignages des accusés –«Il voulait nous baiser, et bien c’est nous qui l’avons baisé»- et rappelle qu’ils «ont mimé l’acte de sodomie». Preuve accablante dans ce dossier, le témoignage de deux autres victimes, accostées de façon similaire durant l’été 2006. Un homosexuel avait été agressé puis volé, tandis que le deuxième homme, hétérosexuel, avait été victime d’un vol sans violence dans un bar du même quartier parisien par deux des agresseurs présumés de Bruno Wiel.

Depuis l’ouverture du procès le 18 janvier dernier, les quatre accusés n’ont pu justifier leurs actes, préférant «la loi du silence», dixit Me Cyril Dubois, l'un des avocats de Bruno Wiel. Aujourd’hui âgés de 25 à 31 ans, ces jeunes originaires de Thiais et Vitry ont certes eu un parcours compliqué: difficultés familiales, déscolarisation, violences, drogue et alcool. «Mais cela n’excuse rien», tranche l’avocat général. Interrogés par la cour sur leur principale qualité, plusieurs d’entre eux avaient évoqué leur «gentillesse». «Pour trouver un acquittement, il vous faudra trouver autre chose qu’un lamentable dénigrement et un simulacre de regrets», a lancé le magistrat en s’adressant aux accusés. Des regrets adressés aux magistrats auxquels Bruno Wiel n’a jamais cru. «J’attends qu’ils disent la vérité, qu’ils arrêtent de changer de version, a-t-il confié au «Parisien». L’avocat général a fait des réquisitions sans voyeurisme en pointant du doigt l’homophobie. Mais je veux que les accusés le reconnaissent, qu’ils s’expliquent jusqu’au bout.» Poursuivis pour vol, tentative d’homicide et acte de barbarie, ils risquent la réclusion criminelle à perpétuité. Point final

Source : ParisMatch.com

 

 

Les tortionnaires de Bruno Wiel condamnés

Les tortionnaires de Bruno Wiel condamnés
 

| Photo Maxppp

Les quatre agresseurs de Bruno Wiel, sauvagement battu et laissé pour mort parce qu'homosexuel, ont été condamnés à des peines allant de 16 à 20 ans de prison.

Le crime homophobe ne sera pas resté impuni. Comme l’avait requis le parquet, les quatre agresseurs présumées de Bruno Wiel, sauvagement battu et laissé pour mort dans le parc des Lilas, à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) en 2006, ont été condamnés à des peines de prison allant de 16 à 20 ans de prison. «Dans la nuit du 19 au 20 juillet 2006, Bruno Wiel a rencontré à Paris la barbarie. Cette nuit-là, c’est la négation de Bruno Wiel, c’est la mise à mort d’un homme», avait assené l’avocat général de la cour d’assises de Créteil, Benoît Hurel, lors de son réquisitoire. «C’est un miraculé, tous ces coups auraient dû le conduire à la mort» avait assuré Benoît Hurel, après avoir cité des éléments du dossier médical de l’homme de 33 ans. Le magistrat a requis jeudi des peines allant de quinze à vingt ans de prison. Il a donc été suivi.

Le 19 juillet 2006, après avoir écumé plusieurs bars gays du Marais, à Paris, Bruno Wiel est accosté par quatre jeunes aux abords de place du Châtelet. Pensant que cette rencontre pourrait aboutir sur une nouvelle aventure, le trentenaire accepte de monter dans leur véhicule. Les suspects quittent la capitale pour gagner un parc de Vitry-sur-Seine. Et commencent à le ruer de coups, avec une extrême violence, le frappant tel «un ballon de foot», dira l’un des accusés lors de son audition. Ils iront jusqu’à le brûler avec des cigarettes et le violer avec un bâton. L’un de ses tortionnaires songera même à filmer la scène avant de renoncer. Laissé pour mort, Bruno Wiel sera retrouvé le lendemain derrière un buisson, nu et souffrant d’un traumatisme crânien et thoracique. Retrouvé par hasard, un exhibitionniste étant recherché par la police dans ce même parc. Il restera trois semaines dans le coma, et sept mois à l’hôpital. Les individus seront confondus par leur voiture de location le mois suivant l’agression. L’un d’entre eux avouera avoir manigancé ce guet-apens pour «lui voler sa carte bleue».

«Il voulait nous baiser, et bien c’est nous qui l’avons baisé»

Tous ont réfuté le mobile homophobe. Pourtant, l’avocat général a notifié l’absence de biens de valeurs sur la victime le soir du drame. «Ces actes ont été commis en raison de son orientation sexuelle, plaide le magistrat. Nous savons que ces violences étaient inutiles et ne s’expliquent pas par le vol; la victime n’avait rien sur elle. Le caractère homophobe est la seule et unique lecture de ce dossier.» Pour appuyer son réquisitoire, Benoît Hurel reprend les témoignages des accusés –«Il voulait nous baiser, et bien c’est nous qui l’avons baisé»- et rappelle qu’ils «ont mimé l’acte de sodomie». Preuve accablante dans ce dossier, le témoignage de deux autres victimes, accostées de façon similaire durant l’été 2006. Un homosexuel avait été agressé puis volé, tandis que le deuxième homme, hétérosexuel, avait été victime d’un vol sans violence dans un bar du même quartier parisien par deux des agresseurs présumés de Bruno Wiel.

Depuis l’ouverture du procès le 18 janvier dernier, les quatre accusés n’ont pu justifier leurs actes, préférant «la loi du silence», dixit Me Cyril Dubois, l'un des avocats de Bruno Wiel. Aujourd’hui âgés de 25 à 31 ans, ces jeunes originaires de Thiais et Vitry ont certes eu un parcours compliqué: difficultés familiales, déscolarisation, violences, drogue et alcool. «Mais cela n’excuse rien», tranche l’avocat général. Interrogés par la cour sur leur principale qualité, plusieurs d’entre eux avaient évoqué leur «gentillesse». «Pour trouver un acquittement, il vous faudra trouver autre chose qu’un lamentable dénigrement et un simulacre de regrets», a lancé le magistrat en s’adressant aux accusés. Des regrets adressés aux magistrats auxquels Bruno Wiel n’a jamais cru. «J’attends qu’ils disent la vérité, qu’ils arrêtent de changer de version, a-t-il confié au «Parisien». L’avocat général a fait des réquisitions sans voyeurisme en pointant du doigt l’homophobie. Mais je veux que les accusés le reconnaissent, qu’ils s’expliquent jusqu’au bout.» Poursuivis pour vol, tentative d’homicide et acte de barbarie, ils risquent la réclusion criminelle à perpétuité. Point final

 

Nouveau !! Un espace blog d'informations sur Gayfree

Par Le 02/02/2011

Chers amis

Nous avons l'honneur de vous informer un nouveau service interactif sur notre site. Un blog incluant divers informations, cela peut etre des infos divers, des infos médias sur la communauté LGBT, des infos people, et bien evidemment des infos concernant nos actions et nos projets

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